mercredi 19 octobre 2011

Chronique d'une catastrophe annoncée 4: un château de cartes s'écroule...

Extrait du New York Times, ce petit schéma montre à lui seul l'étendue du problème.
Constat n°1 : la Grèce ne représente pas grand-chose par rapport aux créances des autres pays.
Constat n°2 : la France n'a pas chômé sur le terrain des obligations pendant ces dix dernières années !
L'Espagne est le plus gros créancier de son voisin portugais avec près de 30% de la dette détenue. La France et l'Allemagne ne sont pas en reste avec 15% chacun, soit tout de même 45 à 47 milliards de dollars. Là où les choses se compliquent, c'est quand on regarde les créanciers de l'Espagne. Là aussi, le couple Franco-Allemand se distingue avec 458 milliards de dettes soit 40% de la dette espagnole globale. Pour comparaison, l'exposition de la France à la dette grecque est de "seulement" 75 milliards. L’Espagne et le Portugal ont été dégradés, ce qui signifie que leurs prêteurs (nous) sont aussi impactés.

Mais là où la France arrive en tête, c'est avec nos amis Italiens dont nous détenons plus de 500 milliards de dettes soit près de 37% de la dette globale ! Ce château de cartes est désormais prêt à s'effondrer alors que les agences de notations dégradent chaque jour de nouvelles institutions et soufflent sur cet équilibre fragile. ( Source Salon Beige )

1 commentaire:

  1. C'est très intéressant mais en même temps pas très surprenant. Qui dit "Union" Européenne dit, dans mon esprit en tout cas, "Union" aussi en ce qui concerne les oursins dans le porte monnaie et la gueule de bois les lendemains de fête...

    RépondreSupprimer