Je m'aperçois que les immenses rassemblements de dimanche ne suffiront pas à me consoler: je vis toujours au bord des larmes comme ce matin au cours de la cérémonie à la préfecture de police, ou au cours de celle de Jérusalem, ou au cours de cette séance où les députés ont chanté la Marseillaise ou lorsqu'ils ont applaudi la police....
Manuel Valls a fait un excellent discours de combat, empreint d'une vision réaliste de la situation.
Le traumatisme est profond et durera longtemps, d'autant que la menace est permanente, sournoise et diffuse. Je notais en juin dernier que nous avions un problème. Et malheureusement peu de solutions.
Charlie Hebdo renait de ses cendres, c'est une étape importante. L'islam, en condamnant aussitôt cette couverture, se braque dans ses obscurantismes. Pouvons-nous pardonner? Demain, tous aux kiosques....
Quand je vois les problèmes (le mot est souvent faible...) posés par les religions, je mesure la chance que j'ai d'être totalement athée. Jamais je ne comprendrai comment on peut croire à toutes ces histoires à dormir debout, ces fables, légendes. Mais ma "foi", si certains ont besoin de cette béquille pour vivre, c'est leur problème. Mais là où je ne suis plus du tout conciliant c'est lorsque certains, au nom de leur religion, tentent d'imposer leurs vues aux autres. On l'a vu avec les catholiques intégristes s'opposant au mariage pour tous (après qu'ils ne sont opposés à la contraception, à l'IVG, au PACS...) et on le voit avec certains musulmans qui continuent à condamner les caricatures représentant Mahomet. Je comprends que cela puisse ne pas leur plaire, mais ils n'ont aucun droit à vouloir interdire aux autres (aux non-musulmans, mais aussi à certains musulmans capables de prendre du recul par rapport à leur religion) de le faire...
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