Saluons la mémoire de ce brigadier de police qui a été tué par balles mercredi par une racaille trafiquante de drogue. Les armes à feu circulent de plus en plus dans les milieux interlopes.
Les premiers responsables de cette mort, ce sont les consommateurs de drogue qui génèrent les trafics, ces jeunes à la dérive qui cherchent un bonheur chimique, une vie à côté du monde réel qu'ils n'osent pas affronter. J'ai toujours refusé de perdre mon temps à rencontrer de ces ersatz homoïdes animés par des molécules qui ne me rebutent. Les molécules d'alcool et de tabac ne m'intéressent pas davantage quoiqu'il m'arrive de boire un verre de vin de temps en temps..
Certains politiques font une sorte de forcing actuellement pour légaliser le cannabis, arguant que les jeunes français sont les plus gros consommateurs d'Europe, que des pays l'ont fait, que ça assèchera les trafics. Ne rêvons pas, je pense que ce remède sera pire que le mal, que les trafics n'arrêteront pas, qu'ils prospéreront sur d'autres produits et que ça ne fera que de déplacer le problème sans l'atténuer.
Il faut de mon point de vue poursuivre cette politique de répression sans faiblir. Je ne vois pas l'Etat se coller un fléau supplémentaire sur les bras, ayant déjà assez à faire avec l'alcool et le tabac qui coûtent énormément à la collectivité. Tolérer des dérives telles que le meurtre de Sarah Halimi, accepter ces innombrables accidents d'automobiles, laisser dériver des adolescents vers la schizophrénie, perturber la vie des familles en légalisant le cannabis, ce ne pourrait en aucun cas être accepté par une grande partie de la population, d'autant que si l'Etat peut dire espérer récupérer les fruits de quelques taxes, les trafiquants de l'économie souterraine seront toujours moins chers, chargeant en plus leur produit de THC pour rendre les consommateurs plus dépendants..
Eric M, âgé de 36 ans, père de deux fillettes de 5 et 7 ans est donc une victime de ce système global de producteurs, trafiquants et consommateurs. Un système qui prospère sur ce qu'il y a de pire chez l'homme.
Je salue sa mémoire, et je présente mes condoléances à sa compagne, à ses proches et à ses collègues.
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