vendredi 9 septembre 2022

De la reine

Voilà, elle s'en est allée. Je ne suis pas particulièrement un  admirateur du système politique britannique, mais cette reine qui avait déclaré à 21 ans vouloir servir jusqu'au bout de sa vie et qui a reçu la nouvelle première ministre deux jours avant sa mort à 96 ans, en faisant appel à ses dernières forces,  mérite tout notre respect.

Elle a vécu une vie étrange finalement avec un rôle écrit d'avance, limité, contraint, a été photographiée et filmée des millions et peut-être même des milliards de fois, a été soumise à des quantités d'obligations diverses et même si cette vie a pu se dérouler dans un luxe extraordinaire qui peut faire envie, je ne suis pas sûr de vouloir souhaiter cette existence là à qui que ce soit.

Dans une Europe qui compte encore quelques monarchies et qui étonnamment sont les pays les plus en avance du point de vue social et sociétal, le Danemark, la Hollande, la Belgique, l'Espagne, le Luxembourg, la Suède, le souverain exerce une sorte rôle affectif qui soude la nation, assume la représentation de l'Etat et rassure quant à la pérennité des institutions. On peut trouver quelques avantages à la monarchie...

Nos merdias républicains ont un  gros os à ronger pour quelques jours et vont nous gaver des moindres faits et gestes des Windsor et du nouveau roi Charles III.  Stéphane quant à lui s'est mis en Bern ( qu'on veuille bien me pardonner, je ne la referai plus ). Et je viens de lire l'interrogation ultime  que pose Slate et qui me glace d'effroi : "que vont devenir les corgis de la reine ?"  Je m'interroge..

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