Hortefeux semble être attiré par le danger des " routes inclinées" au risque de glissades, de gadins et rien de moins que d'une décomposition de l'Etat. Le pouvoir exécutif depuis que Sarkozy est aux affaires, s'en prend régulièrement au pouvoir judiciaire: "je suis pour autant très étonné de la décision du tribunal", " j'estime que le jugement pouvait "légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné"," je me réjouis de la décision du parquet de faire appel de ce jugement". On ne peut pas être plus clair....
Comme le dit le président de l'Union syndicale des magistrats, Christophe Régnard, ces réactions sont "ahurissantes" et il rappelle que "le métier de la police n'est pas de faire des faux et de frapper des suspects. Ces faux auraient pu conduire une personne en cour d'assises où il encourait la réclusion à perpétuité". Oui, rien de moins. Que des flics capables de commettre de tels actes soient révoqués de la police n'a rien pour me choquer.
Une telle attitude, de la part de l'exécutif ne peut qu'aboutir à l'affaiblissement collectif de l'Etat et dès lors je ne suis pas surpris de voir une ville entière telle que Marseille partir dans une dérive mafieuse comme l'a montré "C dans l'air' dans son émission du 10 décembre dernier: pas moins de vingt-six actes de vendetta ont été recensés en près d’un an dans la ville. Commis essentiellement à l’arme de guerre, ils ont coûté la vie à dix-neuf personnes et en ont blessé seize autres, dont récemment des enfants. Les invités qui nous décrivaient la situation à Marseille étaient effarants à entendre..
Nous sommes entrés dans un engrenage malsain. Je ne sens aucune sérénité ni aucune action forte et légitime du côté du pouvoir, sauf à tout faire maintenant pour gagner les prochaines présidentielles. La montée de Marine Le Pen va conduire à des surenchères de tous ordres, avec pour conséquence une dislocation du tissu social déjà si fragile. Dislocation de l'État, dislocation de la nation, l'exemple qui nous vient de Marseille nous montre que quand un pouvoir serein, efficace, solide, se disloque d'autres ont vite fait de prendre sa place...
Comme le dit le président de l'Union syndicale des magistrats, Christophe Régnard, ces réactions sont "ahurissantes" et il rappelle que "le métier de la police n'est pas de faire des faux et de frapper des suspects. Ces faux auraient pu conduire une personne en cour d'assises où il encourait la réclusion à perpétuité". Oui, rien de moins. Que des flics capables de commettre de tels actes soient révoqués de la police n'a rien pour me choquer.
Une telle attitude, de la part de l'exécutif ne peut qu'aboutir à l'affaiblissement collectif de l'Etat et dès lors je ne suis pas surpris de voir une ville entière telle que Marseille partir dans une dérive mafieuse comme l'a montré "C dans l'air' dans son émission du 10 décembre dernier: pas moins de vingt-six actes de vendetta ont été recensés en près d’un an dans la ville. Commis essentiellement à l’arme de guerre, ils ont coûté la vie à dix-neuf personnes et en ont blessé seize autres, dont récemment des enfants. Les invités qui nous décrivaient la situation à Marseille étaient effarants à entendre..
Nous sommes entrés dans un engrenage malsain. Je ne sens aucune sérénité ni aucune action forte et légitime du côté du pouvoir, sauf à tout faire maintenant pour gagner les prochaines présidentielles. La montée de Marine Le Pen va conduire à des surenchères de tous ordres, avec pour conséquence une dislocation du tissu social déjà si fragile. Dislocation de l'État, dislocation de la nation, l'exemple qui nous vient de Marseille nous montre que quand un pouvoir serein, efficace, solide, se disloque d'autres ont vite fait de prendre sa place...
La France, un pays en voie de sous développement!
RépondreSupprimerTotalement en accord avec ce constat.
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