J'en ai marre de ces groupuscules, défenseurs de causes diverses et désespérées, manipulateurs des médias qui en font des tonnes à leur sujet. On a l'impression qu'ils sont des milliers, mais en fait juste des centaines. Une aubaine pour l'ultra gauche, irresponsable, agressive et bornée qui, avec peu de monde, beaucoup d'agitation et quelques casseurs, fait parler d'elle et fout la trouille à nos élus
Quel média est venu m'interroger sur le barrage de Sivens, sur les portiques de l'écotaxe, sur Notre Dame des Landes, sur la Nuit Debout, sur l' occupations par des migrants d'un lycée en réfection, sur la loi Travail? Je ne casse rien, je ne jette pas de pavés dans les vitrines, je ne me drogue pas, je ne suis pas défoncé. Il n'y aurait rien de spectaculaire à montrer de quelqu'un qui parle calmement, qui essaie de préparer l'avenir et qui n'a pas peur des challenges.
Alors, les 5000 personnes de la place de la République, ces ultras rétrogrades qui ont le mot démocratie plein la bouche mais qui restent entre eux et excluent l'autre, que représentent-ils ? La France compte plus de 65 millions d'habitants, ce qui nous fait qu'ils représentent moins de 0,008 % des Français, c'est à dire rien. Il ne sortira rien de ce mouvement, à part du rêve et de l'utopie pure et dure.
L'utopie, parlons-en. Elle est venue au pouvoir au Venezuela. Le régime de Chavez a voulu faire son grand redistributeur de richesses, et a été largement soutenu par Mélenchon et l'ultra gauche qui n'ont pas tari d'éloges à son égard "Ce qu'est Chavez ne meurt jamais. C'est l'idéal inépuisable de l'espérance humaniste, de la révolution", a martelé le coprésident du Parti de Gauche, précisant "il n'a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d'une manière considérable la démocratie".
Le résultat aujourd'hui ce sont des magasins vides, un pays en alerte alimentaire, du courant quatre heures par jour, des fonctionnaires en congé forcé, une crise économique sans précédent, une situation explosive où tout peut arriver. On n'entend plus Mélenchon nous vanter les résultats économiques de ce pays pourtant grand producteur de pétrole, en détenant des réserves considérables et situé sous un climat où tout pousse.
Nos ultra gauchistes, ces gens qui discutent la nuit et dorment le jour, nous transformeraient vite fait la France en Venezuela s'ils accédaient au pouvoir.
Cependant je n'irai pas jusqu'à réclamer qu'on évacue la place de la République. Mais non, il ne faut pas le faire. Je sais, les riverains en ont marre, ce n'est pas gratuit pour le contribuable, mais une évacuation ou une interdiction aurait des effets désastreux sur l'opinion. La France est le pays des libertés. Laissons leur la liberté de disparaître tous seuls. A force de parler pour ne rien dire, ils finiront bien par se taire....
Et en plus, il n'y a plus de bière !
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