samedi 24 septembre 2016

Du retour...

Hier je prends le train. Un homme et sa bâchée sont à leur place et attendent le départ. Je cherche la mienne, je la trouve et je m’assois. D'autres voyageurs montent encore, s'installent et je m'aperçois quelques instants plus tard que le couple n'est plus là, que leurs sièges sont vides. Je m'interroge aussitôt et me demande pourquoi. Je me dis qu'il faut que je fasse quelque chose et que si je ne le fais pas, personne n'osera. Alors, tandis que les derniers voyageurs arrivent, je vais regarder sous leurs fauteuils, à quatre pattes, vérifie qu'il n'y a rien dans la poubelle, et demande aux gens si ce sont bien leurs valises qui sont dans les porte-bagages.. Chacun m'ayant montré ses biens je retourne à ma place, rassuré. Le train part et arrive à bon port... J'ai dû passer pour un taré, mais pas si sûr....

Drôle d'ambiance tout de même. Sous la tour Montparnasse le stationnement des vélos est interdit en raison du plan Vigipirate, des soldats en arme  patrouillent un peu partout dans Paris et prendre le métro est angoissant.

Le sondage récent qui donne une image de l'islam en France qui a de quoi nous inquiéter. On apprend que parmi les musulmans  qualifiés de modérés, 25% des hommes et 44% des femmes refusent de se rendre dans une piscine mixte ; 23% des hommes et 41% des femmes refusent de faire la bise à une femme/un homme. On apprend également que 60% des musulmans estiment que les filles devraient avoir le droit de porter le voile au collège et au lycée.
Pire : 28 % des musulmans sont des «ultras»: ils plébiscitent le port du niqab ou de la burka, et ils sont pour la polygamie.  Pire, ce caractère ultra se retrouve chez 50 % des moins de 25 ans, un pourcentage extrêmement élevé, bien supérieur à ce qu'il est chez les plus de 40ans,  nous promettant un avenir plus inquiétant encore...

Et donc, parmi ces ultras il n'y a rien d'étonnant qu'il y en ait qui se sentent investis du devoir de poser des bombes ou d'égorger des gens dans la rue. Nous tendons le dos en permanence, mais il faut continuer à vivre... Vivons..

Avant mon retour, je suis allé voir en l'Île l'étonnante exposition de photos de Pierre Gonnord. Etonnante par la sobriété et la qualité de ses immenses portraits, quasiment veslasquiens, ses photos de paysages, dont un petit bois de bouleaux qui avait déjà si bien  inspiré Klimt, ses athlètes de la force basque et ses animaux sublimés. On remarque souvent dans les yeux de ses personnages le reflet d'une fenêtre à quatre carreaux qui montre qu'il a fait ses photos en studio, d'une manière extrêmement attentive en donnant ainsi de la vie aux regards.
Ci-dessous la photo d'une de ses photos, prise avec tous les reflets des projecteurs qui éclairent cette exposition.


3 commentaires:

  1. "Nous tendons le dos en permanence". Je ne connaissais pas l'expression. Que signifie-t'elle exactement?

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  2. Selon le site http://www.linternaute.com/

    L'expression "tendre le dos" (ou "tendre l'échine") s'utilise au sens figuré pour signifier, de la part d'une personne en situation délicate, "s'inquiéter quant à son devenir, s'attendre à devoir supporter les lourdes conséquences d'une situation néfaste, se sentir piégé par une situation à laquelle on ne peut rien". Notons le sens métaphorique de cette locution : le dos (siège de la colonne vertébrale, de la solidité du corps) doit nécessairement être tendu pour supporter un poids si lourd. On dit aussi "tendre l'échine".

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