samedi 30 septembre 2017

Bluettes...

Je continue à ne pas m'intéresser à ce qui se passe en politique. C'est étrange. Il me semble qu'il faut laisser Macron mener ses réformes et ne pas écouter les voix des opposants qui ne sont plus que des geignants professionnels allant même jusqu'à inventer des souffrances, des revendications, des injustices pour prouver qu'ils existent encore.  Ciotti et Wauquiez sont passés maîtres dans l'art des gémissements bidons et je n'en voudrais même pas comme soumis.
Quand à la gauche, hormis les tonitruences bolivariennes, le parti socialiste est, comme le dit horriblement Mélenchon, "le seul zoo où les animaux se gardent tout seuls."
Bien entendu je ne partage pas toutes les propositions de Macron. Sa relance à coup de milliards empruntés, qui, prévoit-il, fera repasser le poids de la dette à plus de 3% du PIB en 2019, me semble une fois de plus  un coup d'épée dans l'eau et une fabuleuse incitation au gaspillage: il y aura des crédit qu'il faudra dépenser coûte que coûte comme les dépensent des responsables ( maires, fonctionnaires) qui veulent "manger" tout leur budget de peur qu'on ne le rognât les années suivantes. De là  des véhicules qu'on fait rouler pour rien, pour consommer les dotations d'essence, les travaux qu'on réalise sans nécessité, comme ces ronds points qui ont envahit la France, championne du monde en la matière,  ou encore cette hystérie de la signalisation le long des routes, surabondante souvent, parfois illisible, pour peu qu'un ingénieur des Ponts et Chaussées local ait voulu faire du zèle et qu'il ait été trop doté...
Je suis quant à moi, partisan d'une politique des restrictions. Elle oblige à l'effort, à l'anticipation, à la réflexion, aux choix judicieux et aussi au progrès. Je m'y suis soumis toute ma vie et au lieu de devenir gros et gras, j'ai appris plein de choses en me confrontant à des difficultés qu'il fallait vaincre...

Je fais là un petit tour en l'Île. Je devais aller brocanter tôt ce matin, mais en mettant le nez dehors j'ai vu qu'il pleuvait ardemment et donc, pas la peine d'aller se faire rincer pour rien...  Plage jeudi, déluge samedi...


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