J'ai suivi une partie des deux premières messes à Notre Dame, transmises en direct à la télé, histoire d'entendre le grand orgue autrement que dans ses dégoulis de l'inauguration, moment pénible qui a dû casser les oreilles de ceux qui ont subi ça in situ, histoire d'apprécier les vêtements liturgiques qui furent sûrement achetés chez Lidl, histoire d'apprécier cet encensoir ballon d'or, pardon d'argent, certainement créé pour plaire dans les banlieues, et enfin histoire d'assister à tous ces rituels réputés être lourds de sens et quasiment millimétrés comme toute religion digne de ce nom s'oblige à pratiquer. J'ai aimé l'insertion dans l'autel créé par Guillaume Bardet de reliques provenant du bienheureux Vladimir Ghika qui fut arrêté et emprisonné, à près de 80 ans, dans les geôles communistes de Ceausescu où il fut torturé à mort en 1954. C'est très bien qu'une des 100 millions de victimes du communisme sacralise cet endroit au cœur de Paris.
L'autre événement c'est la chute de Bachar el-Assad, le boucher de Damas, qui s'est enfui en Russie et l'arrivée concomitante des djihadistes qui veulent déjà instaurer la charia, la Syrie risquant de devenir ainsi un nouvel Afghanistan. La peste remplacera-t-elle le choléra ?
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