jeudi 24 août 2006

CRS

C'est finalement cette nuit, vers 1h30 que je me suis décidé à aller voir la mer. J'étais allé au bar avec ma trottinette et, après une longue discussion avec B. pour savoir qui des homos ou des femmes étaient les plus cul, ce qui est vraiment l'archétype de la conversation pour ne rien dire et tuer le temps, deux coups d'accélérateur m'ont conduit au phare.

Même si je suis hasbeen, les frissonnements dans les coins sombres qui entourent la haute tour blanche qui illumine l'océan, m'attirent toujours: je viens tenter ma chance.

Il y avait beaucoup de voitures stationnées ce qui indiquait un certain degré de fréquentation et aussi un stand d'Aides qui faisait, à cette heure, de la prévention. P., P., S., et un nouveau P. que je ne connaissais pas, étaient là à vous offrir un café et à engager la conversation sur les risques que vous prenez à aller folâtrer dans les buissons ardents...

C'est du pur dévouement. Que serait l'épidémie si ces quelques-uns qui s'investissent d'une responsabilité aussi altruiste n'allaient pas, inlassablement, et d'une manière totalement désintéressée, diffuser leurs conseils de prudence et distribuer des préservatifs à ces heures et à ces endroits ? Irremplaçables et admirables !

Plus tard un mini car de CRS est venu faire une ronde. Equipés de lampes ils sont allés vers les endroits chauds. Un garçon était en train de se faire faire une gâterie par un autre: " ça va? pas de problème ?", leur ont ils demandé. Et ils ont poursuivi leur chemin sans plus . Il y a des jours où on se met à aimer la police...

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