lundi 25 février 2008

Coiffeur

Les futurs manifestants ont leur slogan pour les banderolles maintenant :" Casse toi pauvre con". Je passe....

En ce moment c'est les élections. Calmes. Il faut dire qu'ici, en bord de mer, vu les prix de l'immobilier, c'est couru d'avance: les pauvres sont loin. Ma boîte à lettres n'a encore rien reçu. Je pense que ça va être le déferlement cette semaine et la semaine prochaine: la droite locale se bat entre elle. Après le peuple souverain décidera.

Mes amours aussi sont comme les élections. Mais nous sortons de l'hiver, superbement d'ailleurs. Nous n'y somme d'ailleurs jamais entré: il n'y a pas eu le moindre flocon de neige et je n'ai dû gratter la voiture qu'une fois ou deux.

Je me suis donc préparé au printemps: coiffeur. Chez R. Je suis allé voir R. sur les recommandations de mon fils. Un "phénomène" m'a-t-il dit: des revues porno à la place des habituels magazines et quelques lolitas punaisées sur ses murs.

Quinqua rebondi jovial, R. m'a pris sur rendez-vous. J'ai tout de suite attaqué en lui disant que je venais sur les recommandations de mon fils. Et la conversation est partie. Au grès de mes questionnements R. m'a raconté l'enfer qu'il vivait avec son arthrose depuis ses 16 ans, les nuits blanches de douleurs, les stratégies qu'il avait mises au point pour continuer de travailler, le tabouret qu'il s'était fabriqué pour se soulager, les soins à sa fille atteinte de mucovicidose, les deux transplantations de coeur/poumon qu'elle a subi, son engagement dans diverses associations et finalement, quelque part, le bonheur qu'il avait de vivre.

Oui, vraiment, c'était quelque part étrange: cette homme sentait la joie de vivre. J'ai quitté mon siège avec l'envie de venir m'y rasseoir bientôt.....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire