mardi 2 octobre 2012

Regard de travers

Ça m'est arrivé une fois. Je traversais une place en ville et j'ai regardé deux jeunes gens qui étaient assis dans un coin. Ils ont pris mon regard pour un regard de travers et l'un d'entre eux m'a signifié  qu'il allait me trancher la gorge en passant le pouce  à travers du cou. Deux maghrébins, je tiens à le préciser.
Pour le regard de travers de Grenoble, ce fut un massacre en bonne et due forme, quinze gaillards solidement armés contre deux jeunes sans défense. Je ne sais pas s'il s'agit de maghrébins qui se sont rendus coupables de cette horreur, et je ne le souhaite pas, mais c'est peu de dire que beaucoup d'entre-eux se sont mal ou pas intégrés et que leur système de valeur n'est pas absolument identique au nôtre. En rajoutant une petite couche d'islam par dessus tout ça, une couche d'échec scolaire, une couche d'inculturation, une couche de jeux vidéo, une couche d'argent facile grâce à la drogue, on arrive à cette expédition punitive, s'il s'agit de beurs,  digne des razzias des barbaresques du 17e siècle, la lâcheté en plus.

L'islamophobie a de beaux jours devant elle. Elle se nourrit de  faits divers monstrueux, comme l'affaire Mehra, et j'ai l'impression que chaque jour apporte son niveau d'horreur supérieur au jour précédent. Qui veut me faire croire qu'il y a un islam  modéré? Je crois décidément qu'il n'y en a pas.


1 commentaire:

  1. Jeune homme! l'amalgame entre Maghrébins et Islamistes et/ou Musulmans qui revient constamment sous ta plume est indigne de ta haute culture et de ta générosité. Je sais que ronchonner est le vice français par excellence dont votre nation entière est fière. Mais à quoi cela vous mène-t-il? Chercher une solution à un problème que vous avez créé nolens volens serait préférable à jeter encore plus d'huile sur le feu.

    Nous aussi, en Suisse, sommes envahis par des étrangers dont la religion d'attardés est en train de dépasser les Protestants en pourcentage. Ce sont des gens simples qui ont besoin de se raccrocher à leurs croyances pourries pour survivre dans un monde très compétitif et innovateur (la Suisse Number One de l'innovation, suivie de Hong Kong et des pays scandinaves, bien avant les États-Unis). Mais nous dispersons leurs habitats à travers le pays pour éviter qu'ils ne forment des ghettos et prenons en charge leurs enfants afin de les aider à sortir de l'influence débilitante des parents. Ce sont des populations venues de pays catholiques pauvres qui ne peuvent leur assurer un emploi (France, Italie, Espagne, Portugal, Québec, Amérique latine). Des gens qui sont heureux d'occuper les postes dont les Suisses ne veulent plus: voirie, métier hospitaliers comme infirmières et médecins, comptables, traders, hockeyeurs, pizzaïolos, musiciens d'orchestre, acteurs etc.
    Les mieux intégrés sont les Italiens parce qu'on parle aussi l'italien en Suisse; ainsi que les Espagnols, les Portugays et les Chiliens. Avec les Français, nous essayons de baragouiner leur langue, mais il ne semblent pas nous comprendre, même si nous traduisons panosse en serpillière, linge en serviette-éponge et septante en soixante-dix -- ce qui, reconnais-le, est ridicule (et pourquoi pas cinquante-dix?). Lorsqu'on leur demande aimablement: "Est-ce que je pourrais vous demander de bien vouloir me passer le sel?" ils nous regardent interloqués. Si, vraiment, on ne peut pas se passer du sel, il faut prendre un ton de lieutenant et gueuler: "Passez le sel, nom de dieu!" et là ils comprennent -- peut-être à cause du mot dieu.

    Telles sont nos tribulations avec les étrangers.

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