Mes posts raccourcissent en ce moment. Il est vrai que je me détache de la vie politique, engluée dans ses concepts du convenu et à part quelques figures qui me semblent avoir assez de personnalité et de courage pour pouvoir incarner une espérance, tout le reste me semble morne et mortifère.
L'alternance déploie ses traditionnels coups de balancier et, comme nous sommes dans les faubourgs de la prochaine, quoique, on revoit des têtes quasi oubliées tenter leur retour médiatique. Ce n'est pas pour me ravir. Certains avaient démontrés leur incompétence et leur sectarisme désuet et les revoilà avec le même discours qu'avant, comme ces immigrés qui sont rentrés en 1815 pour tenter de rétablir l'ancien régime...
Non, mon problème du jour c'est le ménage. Il me faudrait faire du rangement, nettoyer, aspirer, évacuer, ce qui me semble surhumain, mais la poussée hormonale du printemps va me faire empoigner le chiffon, le balai, l'éponge pour remettre un peu d'ordre et de propreté là où il n'y a eu que du laisser-aller pendant tout l'hiver... C'est l'osterputz. "L’origine de ce rituel très multiculturel se perd dans la
nuit des temps. De la Suède à la Russie en passant par la Chine, aucun
peuple ne semble échapper à cette tradition. A la sortie de l’hiver, on
fête le printemps... en nettoyant les moindres recoins de sa maison.
Aussi utile que hautement symbolique."
Puisque les alsaciens ont consacré un mot, qui signifie littéralement "nettoyage de Pâques", pour désigner ce rituel, ce mot mériterait de passer dans le français courant..
Alors, hopla, osterputzons.... !
En Suisse romande, le verbe poutzer repris de putzen signifie nettoyer propre en ordre. Moi aussi, il faut que je me mette à l'Osterputz. Dans certains pays, la tradition veut qu'on jette par la fenêtre tout ce dont on doit se débarrasser pour faire de la place. Et les voisins qui veulent se servir sont les bienvenus.
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