Nouvelle orientation de la campagne dans le Zombiland, la victimisation. Ça donne pour l'instant : "je suis sur écoute de François Hollande", "je suis dénoncé par le cabinet noir de François Hollande". Pas terrible comme argument électoral...
J'attends la suite et je lui suggère les pistes suivantes pour donner plus d'ampleur à ses lamentations: on m'a crevé les pneus de ma voiture, on espionne mes proches, on me fait avaler des perturbateurs endocriniens, on m'a lancé des tomates et des œufs pourris, on m'a fait un concert de casseroles. Moins nul, mais peut mieux faire..
Je lui conseille alors d'élargir et de ne pas se plaindre que de Hollande, et par exemple de gémir aussi sur : " les sénateurs UDI vont chez Macron, Marine me réclame de lui rendre Ciotti, cadeau qu'elle m'avait offert de manière désintéressée, Sarkozy est prêt à revenir aux affaires, Pécresse a un fils qui se drogue, j'ai proposé à Corto d'entrer en politique, mais il a refusé, etc.." Ça a déjà plus de gueule...
Qu'il se mette aussi du fond de teint gris sur le visage et qu'il accentue ses cernes. Il pourrait aussi se coller un ou deux sparadraps sur le front pour suggérer qu'il a reçu des coups : plus il aura l'air de souffrir, plus les électeurs voteront pour lui, c'est un truc qui marche depuis au moins deux mille ans...
Il peut aussi se tordre un doigt, se casser une jambe, marcher avec des béquilles et à partir de là je pense qu'il a ses chances..
Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire tout de même pour gagner une élection... !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire