lundi 12 octobre 2020

Naufrage collectif...

 Etonnant d'assister au naufrage de la médecine en direct et de voir ces "professeurs" se combattre dans les télés au gré de leurs croyances, de leur appartenance politique, critiquant tout ce que fait le gouvernement pour que le pays traverse du mieux possible cette crise. Les politiques, invités des mêmes médias, eux n'y vont même plus avec le dos de la cuiller et nous déversent des flots de ce qu'il aurait fallu faire, de ce qui n'a pas été fait, de ce qu'il faudrait financer de toute urgence, des lits d'hôpitaux qu'il faudrait créer en 24 heures, relevant des incohérences entre telle et telle  décision et nous faisant croire, bien entendu, qu'ils auraient fait mieux que ceux qui sont actuellement en charge de la France et qui ne s'en sortent pas si mal que cela, étant donné le climat de haine, de suspicion, de critiques en tout sens qui polluent et crament le débat public.

Je serais à la place de Macron, je poserais là mon fardeau, je me casserais et je dirais "démerdez-vous"..!

Ce qui nous tombe dessus était tout  à fait prévisible, ne devrait surprendre personne et ne devrait susciter juste que des discussions à la marge. La santé est un bien collectif, la propagation de ce virus est de la responsabilité de tous et nous devrions être rassemblés pour lutter au mieux contre cette vacherie.

Pourtant n'étant personnellement  rien, j'ai écrit le 15 mars, il y a sept mois :  "A mon sens, le confinement va durer environ deux mois et il n'est pas sûr qu'il ne faille pas le réactiver ensuite plusieurs fois.", le 19 mars "Il n'en demeure pas moins que tant qu'il restera des foyers infectieux sur la planète, et je pense qu'il va en rester longtemps, aucun pays ne sera à l'abri d'une nouvelle contamination. Nous sommes donc très dépendant des progrès de la recherche, de la découverte d'un traitement efficace et de la mise au point d'un vaccin.. Espérons que ça ne tardera pas" et le 28 mars, pour m’arrêter à mes posts du mois de mars, " Je crois que nous allons porter des masques longtemps, tant qu'il n'y aura pas de vaccin.."  Ceux qui semblent débarquer aujourd'hui sont vraiment des gros nuls.

Le spectacle actuel, avec des animateurs irresponsables comme Pascal Praud qui conseillent de ne pas porter de masque, des allumées comme la Ghali de Marseille qui crée sont propre conseil scientifique, des maires qui critiquent la fermeture de certains commerces pour flatter quelques corporatismes, des animateurs télés qui médiatisent les plus cons de nos contemporains, ce spectacle me navre.  Je ne dois pas être le seul..

Macron parlera mercredi. Espérons qu'il calmera les esprits.

L. m'a invité dans ce joli restaurant dont le patron est un chineur de haut vol qui me bat largement. Belle ambiance alsacienne. 

8 commentaires:

  1. Je cite : "L. m'a invité dans ce joli restaurant…". MAIS où est-il ce restaurant ? MERCI pour la réponse.

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  2. Fréquenter les restaurants aujourd'hui quand nécessité n'oblige pas, n'est-ce pas un peu limite ? Vigilance, vigilance...et gardons-nous du compromis, mi-figue, mi-raisin, du genre "un peu mais pas trop", "pour une fois" etc qui désormais ne suffit pas.

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  3. Tout en respectant les protocoles sanitaires, il faut soutenir l'économie du mieux qu'on peut et donc je continue à aller au restaurant..

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  4. Il faut soutenir aussi les hôpitaux et les soutenir, c'est éviter de risquer d'y aller.

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  5. Ce que vous écrivez est assez banal : les critiques des opposants politiques, critiques pour la critique et non pas dans une volonté constructive. Cela a été constant sous tous les gouvernements et c'est bien regrettable. Mais un président est fait pour ne pas se laisser impressionner et si la situation actuelle est difficile, il ne faut pas oublier qu'il y a eu bien pire dans notre histoire. Ce que j'attends c'est une ligne claire et maintenue aussi longtemps que nécessaire et, bien entendu, expliquée aux français. On ne peut pas dire pour l'instant que cela ait été vraiment le cas mais je reconnais que la tâche était difficile et le restera, sans doute, encore un certain temps. Pour le reste, je suis bien d'accord et la parole médiatique s'attache à celui qui crie le plus fort, peu importe l'intelligence ou l'honnêteté de ses propos.

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  6. Quand je dis ce que vous écrivez est assez banal, je veux dire ce que vous décrivez ou dénoncez est assez banal, bien sûr.

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