Du football "professionnel".

J'ai toujours trouvé pitoyable l'étonnante place que le football professionnel tenait dans la vie de certains. Outre  les dix mots de vocabulaire qu'il suffit de connaître pour parler de tous les matchs  et de tout ce qui concerne ce pseudo sport, outre l'importance donnée à des joueurs qui n'ont pas grand-chose dans le ciboulot et qui ne font qu'occuper du temps de cerveau chez certains affalés sur leurs canapés et gavés à la bière, j'ai toujours trouvé leur rémunération nettement disproportionnée par rapport à ce qu'il apportent à la société si on la compare avec celle d'un chirurgien qui vous enlève une tumeur, ou  celle de votre dentiste  qui soigne le mal de dents qui vous faisait atrocement souffrir, ou bien celle du chauffeur de camion qui apporte les denrées qui vous permettent de manger à votre faim quand vous habitez au cœur d'une grande ville et que vous n'avez pas de jardin ou de poulailler...

Ce n'est donc pas du tout étonné que j'ai vu l'inestimable Mbappé se plier en deux de rire quand on a proposé à cette vedette de ses pieds  de prendre le train pour faire des économies d'énergie par rapport à l'avion et ainsi de participer à l'effort national qu'on va demander à tous. 

C'est absolument certain, il n'en a rien à foutre !  Son entraineur assis à ses côtés, Christophe Galtier, a préféré ironiser : "Ce matin, on a discuté avec la société avec laquelle on fait nos déplacements pour savoir si on ne pouvait pas se déplacer en char à voile".

Pour plomber encore plus le niveau navrant de ce milieu il y traine une sordide histoire de frères Pogba, de maraboutage de joueurs, et de sorts lancés par des gourous. C'est sûr, ces richissimes talentueux du pied volent à ras de terre et ne décrocheront jamais un prix Nobel.

La coupe du monde de football aura lieu d'ici peu au Qatar, doux pays des valeurs humanistes, pendant que la France et l'Europe commenceront à greloter. Là-bas les climatisations seront à fond pour rafraichir des stades immenses afin que ces chers joueurs soient dans des conditions idéales  pour donner des coups de pieds dans un ballon.

Je ne sais pas si nos illustres footballeurs auront une pensée pour les ouvriers mal payés qui sont morts en construisant ces équipements, plus de 6000 dit-on...

Ça m'étonnerait...