dimanche 19 avril 2009

Babillages

Après un début de printemps tonitruant, le froid, relatif, est revenu: N. m'a dit avoir rallumé le chauffage, ne voyant pas au nom de quoi elle se priverait de ce confort basique. Je suis plus primaire et vais essayer de tenir dans le frais tout relatif de mon appartement: arrêter le chauffage est une opération hautement symbolique que j'ai accomplie après mure réflexion et je me dois cette fidélité à moi-même... Quelques rayons de soleil pointent, tout cela va s'arranger...

L. me fait une mini crise et vient de me déclarer, ce matin, qu'il avait " raté sa vie". J'entends cela de temps en temps de la part des uns et des autres. Parmi les gens que je côtoie, aucun, bien sûr, n'a de Rolex, ce qui pose problème. Il faudrait qu'une association se créer pour faire don de Rolex pour les cas désespérés. Ceci dit, L. me la joue déprimé en ce moment: son père ne va pas bien. Nous entrons dans une période où une vision périscopique de notre entourage ne montre plus les prairies heureuses mais commence à pointer sur des vallées de larmes. Il faudra nous y faire et ceci d'autant plus que nous deviendrons bientôt sujet...

J'ai reçu hier des photos de mon petit fils. La petite crevette fragile s'est transformée, à force de tétées toutes les deux heures, en un patapouf joufflu et rigolard de satiété, ce qui m'a enchanté: je peux toujours diriger ma lorgnette dans cette direction là pour me rasséréner...

C'est dimanche. J'ai un classique poulet rôti au menu avec une tarte Tatin, la seule tarte qui soit dans mes compétences. Elle ne se fera pas toute seule, je vais m'y mettre...

1 commentaire:

  1. ben vi, je n'ai jamais réussi de tarte tatin qui ne soit pas brisée!!! j'ai raté ma vie aussi !

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