Je suis toujours très pris par mes travaux. La maison se transforme et sera bientôt à nouveau habitable. La pose du parquet est terminée et ce, malgré les fortes chaleurs d'avant hier: je me dope au jus d'orange et je crois que j'en ai bu plus de deux litres en une seule après-midi. Restent le ponçage et la vitrification...
A part cela je ne m'intéresse que très peu à l'actualité en ce moment. J'ai lu cependant que la gauche abolirait Hadopi si elle revenait au pouvoir. Ce ne serait pas la seule chose à revoir. Le Nain, à défaut d'avoir su réformer, a tenté de punir, d'exterminer, de tout réglementer pour les résultats que l'on sait: des adolescents qui s'entretuent maintenant, de la drogue partout, des banlieues armées jusqu'au dents, et ce n'est pas l'incroyable introduction de jurés populaires en correctionnelle qui va améliorer la sécurité. Il y aura du boulot pour redresser la situation après son départ
J'ai lu aussi que la Boutin s'était déclarée candidate. Elle finit par devenir lourde, la mémé....
Moment de fraîcheur, si j'ose dire, ce soir à la télé avec Marine Le Pen que j'ai regardée en entier. Il ne lui manquait que le cabas, le fichu et la main sur les reins en se plaignant de son dos, pour que l'on se croie dans la supérette du coin, l'écoutant gémir de tout, tout en faisant ses courses. "Ah ma bonne Emilie, ces immigrés ils nous prennent tout. Regardez, regardez, mais discrètement, vous le voyez celui-là, là bas avec tous ses gosses, eh bien il touche les allocs. C'est plus que moi avec ma pension. Ça serait moi, plus d'alloc pour ces gens là. Et les grecs, ma bonne Emilie, les grecs! eh bien j'ose vous dire, je ne devrais pas c'est pas poli, mais oui les grecs ils vont nous enculer. Vous verrez ça avec leurs dette, les grecs. On s'en fout des grecs. Hein! Il n'y a rien de grec ici. La fetta? Ben non, elle n'est même pas grecque et puis j'en achète jamais...Eh voilà, regardez-moi ces cerises. Je trouve que tout a encore augmenté. Des cerises à trois euros! Ah ma bonne Emilie quand c'était des francs c'était trois francs le kilo, les cerises. Qu'est-ce qu'ils nous embrouillent avec ces euros. Moi j'te repasserais tout en francs et j'te dévaluerai tout ça d'un coup et on pourrait s'acheter des cerises à deux francs le kilo comme avant.
Bon c'est pas le tout, faut que je rentre. J'ai encore mon père à la maison et il y a des jours où il n'est pas commode, quand il ne dit pas des grosses conneries. Allez ma bonne Emilie, à dé...."