vendredi 25 novembre 2011

Moustaches

La lecture de l’almanach Vermot de 1919 est tout à fait intéressante. Outre qu'elle nous plonge dans un passé révolu et dramatique, cette édition ayant manifestement été imprimée avant le 11 novembre 1918, on peut, grâce à lui, s'imprégner de la vie à l'époque, ce livre populaire montrant une autre vérité qu'on ne risque pas de trouver, par exemple, dans la "Recherche du Temps Perdu".
Ce qui retient mon attention aujourd'hui c'est que la moustache, ou la barbe, ou les favoris sont portés par l'ensemble des hommes de ce temps là. Les photos des membres du ministère Clémenceau montrent que 100% en sont pourvus. Sur les 300 sénateurs seuls Pierre Eugène Hippolyte Gomot, Lucien Hubert et Auguste Victor Huguet sont glabres. Et parmi les 602 députés seuls Léon Hubert Charpentier, l'abbé Lemire et Constant Verlot échappent à la pilosité générale.


L'abbé Lemire, au visage tourmenté, est le créateur des jardins ouvriers, à ce titre il mérite toute notre reconnaissance, et son nom est porté par quelques rues encore de nos jours.
Pour ce qui est du ministère de la Défense Nationale je n'ai compté que 25 ministres, alors qu'ils avaient à mener une guerre, dont tous les noms ou presque sont oubliés. On se souvient encore de Clémenceau, d'Albert Lebrun qui fut par la suite le dernier président de la 3e république et de Jeanneney par son petit fils qui fut président de Radio France et c'est tout.
Les moustaches, quant à elles, ne sont plus de mode aujourd'hui...

3 commentaires:

  1. Mais vous et moi, mon ami, faisons honneur (en ce domaine au moins) à la masculinité éternelle.

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  2. Oui, tout à fait. Nous sommes des mecs au poil....

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  3. Il paraît qu'on appelle également "moustache" une femme qui sert à un homosexuel qui se cache de fausse preuve de son hétérosexualité dans le monde...

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