L'ayant entendue en bruit de fond sur un reportage télé il y a quelques jours, je me suis dit que cette musique ne pouvait qu'être de Georges Delerue. Ce fut un jeu d'enfant de la retrouver ensuite sur Youtube et j'ai appris par la même occasion que c'était la musique du film "Le mépris" de Jean-Luc Godard et oh! horreur!, c'est un film que je n'ai jamais vu. Outre que cette mélodie nostalgique marque irrésistiblement le temps qui passe et m'entraine dans des torrents de mélancolie, je me demande comment tous les film de Jean-Luc Godard ont-ils bien pu vieillir? On en rediffuse peu de nos jours, mais entre les années soixante et aujourd'hui tout a tant changé! Ces films sont-ils marqué du sceau de l'intemporalité, comme le sont les pièces de Molière distantes de plus de trois siècles mais encore si actuelles et qu'on revoit toujours avec beaucoup de plaisir, ou bien ont-ils pris un sérieux coup de vieux qui les rendrait à peine visibles de nos jours? Je vais me faire mon opinion d'ici peu sans oublier qu'il y a quarante ans, JL Godard était porté aux nues et qu'il fallait absolument le suivre, ce que j'ai fait, quelquefois après beaucoup d'efforts....
Au chapitre de la nostalgie, j'inscris aussi cette photo. Je me suis offert un nouvel appareil, du même modèle mais dans une version plus aboutie que le précédent, qui permet de prendre des photos presque sans lumière. Prise en main de la chose dans le Sanctuaire, celui-ci étant souvent sombre, peu éclairé par quelques pauvres lampes. J'ai zoomé à fond et photographié quelques scènes à distance quasiment dans le noir, et voilà le résultat. J'adore. Un léger grain, des bords adoucis, une multiplication de lumière étonnante, je trouve cette image apaisante, tranquille, un peu datée, toute en ombres, reflets, volumes, et avec des tons légèrement chauds, finalement. Un instant, ou une éternité, c'est comme on voudra....
Au chapitre de la nostalgie, j'inscris aussi cette photo. Je me suis offert un nouvel appareil, du même modèle mais dans une version plus aboutie que le précédent, qui permet de prendre des photos presque sans lumière. Prise en main de la chose dans le Sanctuaire, celui-ci étant souvent sombre, peu éclairé par quelques pauvres lampes. J'ai zoomé à fond et photographié quelques scènes à distance quasiment dans le noir, et voilà le résultat. J'adore. Un léger grain, des bords adoucis, une multiplication de lumière étonnante, je trouve cette image apaisante, tranquille, un peu datée, toute en ombres, reflets, volumes, et avec des tons légèrement chauds, finalement. Un instant, ou une éternité, c'est comme on voudra....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire