Après l'achat d'un calice, Dieu continue de m'envoyer des messages. Je chinais ce matin au moment le plus agréable de la journée et le soleil venait à peine de se lever quand Dieu dirigea mon regard vers cet objet que je pris tout d'abord pour une vulgaire copie en résine. Mais Dieu me fit remarquer que ce morceau de résine avait la forme d'une femme et en le retournant il me fit voir qu'elle avait les fesses et le dos fendus. La divine providence m'a alors fait penser qu'il s'agissait d'ivoire déjà ancien, ce que me confirma un examen à la loupe, et peut-être même teinté à l'opium. J'ai, par contre, trouvé la forme du corps un peu mièvre et les pieds trop petits, loin de la qualité habituelle du travail chinois, même si le bracelet du bras gauche est libre, ce qui a demandé un certain savoir faire au sculpteur, mais mon ange gardien me convainquit qu'il fallait l'acheter. Ce que je fis.
En rentrant chez moi je m'enquis des grâces que je venais de recevoir et priant par l'intercession de Saint Google et j'eus rapidement la divine surprise de savoir qu'il s'agissait d'une "femme médecin ". Comparée aux autres images pieuses, il s'agirait d'un modèle tout à fait classique qui pourrait être de la fin du 19e siècle. Quant aux pieds petits, ce qui était obtenu par des bandages très serrés mis en place dès l'enfance, c'était une mode chez les chinoises à cette époque. Voici donc un objet de vénération de plus qui fait son entrée au Sanctuaire et que j'adore déjà....
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