Je lis avec intérêt cet article sur les femmes de prêtres qui parle de ce cas: "le tribunal administratif de Strasbourg se
prononcera mercredi 14 novembre 2012 sur la requête de la veuve d'un ancien prêtre, mère
de ses deux enfants, qui réclame à l'Etat une pension de réversion,
c'est-à-dire les droits à la retraite de son époux" , ou de cet autre cas "d'une femme qui est allée récemment "à la
rencontre de l'évêque du diocèse avec son compagnon, alors qu'elle était
enceinte. Il lui a alors conseillé d'avorter ou d'accoucher dans une
autre ville et de placer l'enfant dans une institution religieuse, pour
éviter le scandale".
"L'évêque conseille d'avorter", on croit rêver!
Il n'y a pas que les enfants de couples homosexuels que l'église veut ostraciser. Il y a aussi ses propres enfants, les enfants de prêtres, pourtant enfants d'un homme et d'une femme, comme le déclare Dominique Venturini, la présidente de Plein Jour, une association qui apporte un soutien aux compagnes de prêtres qui sont "des personnes en grande souffrance" car "les ravages ( d'une vie de clandestinité) sont terribles chez les femmes
et les enfants", témoigne-t-elle, en ajoutant : "Je ne porte pas l'institution dans mon
coeur, elle est sectaire, l'emprise sur les prêtres est colossale,
l'église veut garder sa réputation".
Une bien triste réputation....
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