lundi 13 janvier 2014

A deux mains....

Tandis que Ségolène entonne le Magnificat de Bach BWV 243, que le député Collard s'interroge sur ce qu'il deviendrait s'il perdait ses ailes pour assumer ses  haines, que les journalistes soupèsent, que le Grand Purificateur de la République, Edwy Plenel, lance de fausses rumeurs,  La Hollandie se retrouve au dessous du niveau de l'amer... Les digues du cul tiennent encore, mais  en revenant de Nantes on entend que le ton monte aigu avec la raie au porc. C'est dire... L'exécutif doit faire quelque chose dard dard... Ça sera pour deux mains...

Trêve de plaisanterie... Comme je l'ai déjà dit ici,  j'ai compris il y a longtemps que si je faisais un peu de politique, je n'aurais plus droit à une vie privée. En plus, en tant qu'homo,  je n'avais  aucune chance en terre conservatrice. Après avoir fait un tour de chauffe, j'ai préféré renoncer et me consacrer à mes turpitudes plutôt qu'à la chose publique. On voit ce qui arrive avec Hollande : les journaleux sont en permanence à l'affût, et même si sa position lui permet d'avoir beaucoup de sucé auprès des femmes, il ne peut absolument pas en profiter...

Je ne comprends pas les remontrances de Copé. Si le monde entier parle de cela, c'est plus par envie, par jalousie,  que par pruderie. Nous français, nous avons une réputation internationale à défendre, et Hollande le fait bien. Il y a fort à parier qu'il y aura plus de touristes étrangers en France l'été prochain, attiré par la réputation gauloise des français, la beauté de leurs femmes et l'érotisme ambiant. Nos rois vivaient de la sorte, parfois nos évêques aussi,  et je ne dirai rien de la réputation de Chirac qui, m'a-t-on dit, avait le sang chaud, mais bref...

La conférence de presse de Hollande demain va faire un tabac, du moins jusqu'à ce que quelqu'un lui pose LA question et qu'il y réponde. Je lui conseille donc, bien humblement, de reporter ce moment à la fin de son intervention  afin de conserver tout son auditoire attentif pendant qu'il nous parlera de la France et du monde. Il fera ainsi monter la tension à son paroxysme et pourra  dénouer cette affaire en concluant  d'un  mot: " que voulez-vous, je suis un homme tout à fait normal !"

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