Journée presqu'à l'ordinaire. Brocante mouillée ce matin pour rentrer avec une baïonnette dotée d'une lame triangulaire de 50 centimètres de long, de quoi faire de beaux trous dans ses adversaires. Je n'ai pas encore trouvé son origine. Elle est vraisemblablement allemande. Je la suppose contemporaine de la bataille de Solférino à la suite des horreurs de laquelle fut crée la Croix Rouge. Quand on a cette arme en main on peut effectivement s'imaginer le carnage...
Pour midi j'avais organisé un repas, histoire de marquer ce jour particulier. Un peu de préparations, je suis même allé jusqu'à repasser une nappe, un peu de stress et deux invités régalés, enfin, je l'espère. J'ai maintenant l'âge auquel le général de Gaulle n'avait pas envisagé de commencer une carrière de dictateur, ce qui bien évidemment ne risque pas de m'arriver non plus, à moins que de me lancer dans la tyrannie domestique...
A ce sujet, au téléphone, ma fille a pesté contre sa mère et sa belle mère au sujet de laquelle elle vient d'avoir sa première engueulade avec son compagnon depuis qu'ils se connaissent. Ah, ces mères et belles mères qui ne coupent pas les cordons et se conduisent en terrain conquis chez leurs enfants: "elle est restée trois jours pendant lesquels je n'ai pas eu accès à ma cuisine.."
Reprenant la balle au bond je lui ai brutalement demandé : " et moi? " " Toi, ça va, tu ne restes pas longtemps.."
Donc, ma politique est la bonne. Passer faire un coucou de temps en temps, rester une nuit, au maximum deux, ne se mêler de rien et ne rien dire, et ensuite disparaître...
A quoi tient le bonheur conjugal.....!
Encore mieux, pour ne pas trop emmerder ses parents (ou ses enfants) : arriver un peu avant l'heure du déjeuner et repartir en fin d'après-midi. Mais, évidemment, cela suppose de n'habiter pas trop loin…
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