mardi 5 janvier 2016

Galabru

Nous avons eu le week-end Delpech, les télés-infos en continu n'ayant, semble-t-il, rien de mieux et de plus populaire à se mettre sous la dent, et qu'on ne s'y méprenne pas, je suis tout à fait compatissant à la mort et aux souffrances qu'a endurées ce chanteur, nous allons avoir la suite en Galabrumania...
Entre  trois chansons ressassées en boucle de l'un et  250 films dont de la merde totale de l'autre je trouve qu'il n'y a pas photo. J'ai adoré Galabru pour ce qu'il a fait et ce qu'il a été, et plus ses films étaient nuls à chier, plus c'était con, plus je rigolais. Je rigolerai encore, j'adore. Je suis un amateur de non sens, de grossièretés, de vulgarité quand on sent qu'il s'agit   là de troisième ou de quatrième degré et ce qui est sûr, c'est que l'homme s'est toujours posé en face de lui-même, qu'il a assumé l'ensemble, comme il assumait les petites femmes dont il a été friand toute sa vie...
Je ne  vais pas m'étendre. J'ai toujours aimé les airs pincés de certains quand je racontais que j'aimais Louis de Funés, Galabru, Paul Prébois et tant d'autres, loin des films d'art et d'essai, dont j'ai vu certains également, mais en me faisant chier à les regarder et à en chercher le message. Ceci dit un reportage sur Bébel m'a donné, il y a quelques jours, la nostalgie de Pierrot le Fou que j'aimerais bien revoir en espérant y comprendre quelque chose cette fois-ci...
La sorte de grand-père facétieux qu'était devenu Galabru, la belle image qu'il a donnée de la vieillesse,  vont nous manquer. Comme nous manqueront Delpech et tant d'autres qui s'en vont après avoir fait avec bonheur leur petit tour sur terre...



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