Je viens de lire ce titre "Taubira démissionne: elle gifle Valls et sauve l'honneur de la gauche. Une évasion réussie"
Olivier Picard frise l'hystérie et aurait besoin de prendre un calmant. Je ne vais pas , bien sûr, lire les âneries qui suivent ce titre hallucinant. Je vous laisse à cette joie de savoir en quoi Valls a été giflé, et en quoi l'honneur de la gauche vient d'être sauvé. Quand à l'évasion, ça va bientôt être aussi la mienne car je sens que je m'écarte de plus en plus de ces dogmatiques de gauche, figés dans une pensée élaborée au 19e siècle et désormais fossilisée dans le monde d'aujourd'hui.
Oserai-je dire que je suis pragmatique et que mon pragmatisme me dit qu'aucune conception, aucune doctrine, aucune croyance ne peut être définitive dans notre monde qui évolue sans cesse et, par exemple, lequel d'entre-nous aurait pu annoncer en 1980 que les gays pourraient se marier dès 2013 ? Alors, si on a cru à un moment de notre histoire au droit du sol, on peut très bien un jour suivant ne plus y croire, d'autant que certains pays ont choisi d'autres règles de nationalité.
Taubira veut retourner dans sa zone de confort. Personne ne lui reprochera. Je salue au passage les remarquables courage et ténacité dont elle a fait preuve pour faire adopter la loi du mariage pour tous et je la remercie encore une fois pour avoir conduit cet âpre combat.
Ceci dit, elle ne veut pas assumer un texte qui va remettre en cause le droit du sol. Moi je pense que cette notion est proche du dogme, du religieux, de la croyance. Qu'on soit obligé de se garder les tarés qui haïssent le pays dans lequel ils sont nés au point d'en massacrer leurs habitants? Mais pour quoi faire? En raison de quoi? Pour faire plaisir à qui? A Duflot, à Mélenchon, à Laurent, aux frondeurs du PS? Non merci. Vos terroristes, moi, je préfère m'en débarrasser. Qu'ils aillent au diable !...
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