jeudi 11 décembre 2008

La cour

Je n'ai pas regardé François Bayrou à la télé ce soir, mais il a dit ceci: "c'est la cour! Dans une monarchie ça fonctionne comme ça, par grâces et disgrâces", a-t-il ajouté. "Quand on est en disgrâce, il suffit du signe discret du souverain, on ne l'entend pas, mais on lâche contre eux ou elles la meute des hyènes".

C'est bien vu. La dérive monarchique du régime n'est plus à démontrer.

Au rang des lâchées, Rama Yade, abandonnée par le French Doctor qui largue les droits de l'homme, ne parvenant plus lui-même, en tant qu'homme, à rester droit...

Une cour avec les basses manoeuvres du souverain: "l'ancien leader étudiant Bruno Julliard a affirmé, mercredi soir 10 décembre, que Nicolas Sarkozy l'a encouragé lors des manifestations anti-CPE (contrat première embauche) de 2006 en raison de sa rivalité avec Dominique de Villepin, alors premier ministre".

Quelques courtisans se méfient: Copé préfère se tenir à l'écart du "nid de frelons".

Prochain élu dans le petit cercle des favoris l'anti-mamouth Allègre dont le souverain a dit le plus grand bien récemment. C'est un signe.... Je suppute là...

Il nous manque un Saint Simon pour raconter tout cela...


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