Je poursuis inlassablement mes apprentissages afin de ne pas mourir idiot. Hier c'était la soirée basket à la faveur d'une entrée gratuite à un match de la SIG. Un monde que j'ignore totalement, comme celui du foot ou du rugby, en toute relativité d'ailleurs, car j'ai un peu joué au ballon ovale. C'est d'ailleurs à ce moment là que je me suis rendu compte que j'étais grand et fort, au vu des adversaires qui évitaient les contacts virils quand j'étais lancé à toutes jambes...
Ceci dit le monde du basket est un monde clos, car les matchs se jouent dans une salle. Une athmosphère de chaudron, allumée par les pom-pom girls, les batteries, les trompettes, le baratineur permanent, et les spectateurs équipés d'un cartonnage replié en accordéon qui leur sert à faire du bruit en cadence. Ambiance garantie du début à la fin de la rencontre, sans temps mort, les pom-pom girls venant s'exhiber dès le moindre arrêt de jeu.
Il y avait hier soir 5400 supporters environ dans cette belle salle et la SIG a gagné. Bien entendu je n'ai rien compris au match, si ce n'est que ça se joue avec nervosité et vivacité et qu'on décompte, dans la dernière minute des quarts-temps, en centièmes de seconde.
Quelques huiles, en costard gris et cravate, quasiment figées autour du terrain, semblaient dominer ce monde. Étrange, cette légitimité qu'ils s'attribuent à travers des vêtements impeccables et d'un classicisme achevé, contrastant avec le bruit, le mouvement et la couleur qui enveloppaient toute la salle.
Un peu déçu par contre par la plastique des joueurs. Des plus ou moins grands longilignes sans réelle beauté, habillés de shorts monstrueux qui enlevaient tout érotisme à leurs mouvements. Personne ne peut fantasmer sur eux. Mine de rien, c'est un manque attristant...
Une photo pour résumer le spectacle : la télé, les photographes, les tambours et trompettes, la mascotte du club et le ballon juste dans le filet...
Prochain apprentissage: aller voir un match de rugby....
Même dépucelage à la SIG il y a 15 jours, mais il y avait un superbe joueur de Chalon: je n'ai vu que lui; il a daigné jouer tout le match sans doute rien que pour mon plaisir ...
RépondreSupprimerPrésence remarquable pour l'entame du match, d'un jeune joueur des Harlem Globe Trotters, il dépassait de deux têtes tous les autres joueurs. Têtes que j'ai trouvées très petites sur ces grands corps: ce n'est pas proportionnel ! Et celle du supporter qui me braillait dans les oreilles semblait bien vide.
Je ne retournerai pas de si tôt !