vendredi 8 mars 2013

Journée de la femme

J'ai vu Dodo la Saumure hier dans C à Vous. La Belgique en matière de sexe tarifé est plus permissive, ou mieux organisée, que la France et il  trouvait que l'appellation de "souteneur" lui allait très bien. Il réclame de passer en  cours d'assise  pour pouvoir s'expliquer, et je ne doute pas que ce procès là, s'il a lieu,  sera grand-guignolesque. Ramenant l'addiction sexuelle de DSK à une addiction sexuelle, et rien d'autre, je pense qu'il a remis certaines pendules à l'heure.  Il se peut que la justice se fourvoie dans cette affaire et, à moins de  preuves de viol ou de proxénétisme certaines et avérées de la part de DSK, je ne vois pas ce qui va  résulter de glorieux pour les institutions, qui sont censées nous protéger, d'un procès chaotique et mal fondé.  Dodo la Saumure jouait hier sur du velours en nous rappelant que  les parties fines qui parfois concluent les accords commerciaux, les réunions internationales, les négociations entre états, ont eu lieu de tout temps, sous toutes les latitudes, et ne sont pas prêtes de disparaître. Bien sûr, les livres d'histoire ne les racontent pas, mais le congrès de Vienne, par exemple, laisse encore traîner d'étranges rumeurs derrière lui...  Il affirmait pour conclure qu'entre l'invitation dans un grand restaurant ou l'invitation dans une soirée de débauche,  il n'y avait pas, dans le principe, une si grande différence.  Les  animateurs de l'émission étaient gênés pour répondre à cette observation là, mais je peux le faire volontiers : oui, il n'a pas tout à fait tort....

Les questions qui touchent à la prostitution, bien évidemment, ne font pas bon ménage avec la journée de la femme que l'église catholique va fêter  à sa manière dans quelques jours à travers la réunion du  "conclave composé seulement de mâles, célibataires et âgés. C'est un "conclave croupion", un demi-conclave, puisque sans femme. Cette exclusion est comparable à la privation des droits civiques dans la vie civile. Et elle est d'autant plus grave que les femmes sont les véritables piliers de l'Eglise.", déclare Anne Soupa, bibliste et co-fondatrice avec l'historienne Christine Pedotti du Comité de la Jupe. 

En effet, la moité de l'humanité n'est pas représentée dans cette église qui se prétend "universelle"...

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