dimanche 7 mai 2023

Des réformes

 

C'est absolument pitoyable, effrayant. on est entré dans l'ère du remplissage des temps d'antenne disponibles  par du n'importe quoi. Des beaux parleurs pérorent sur tout et sur rien, pensant détenir des vérités indiscutables et tentent d'orienter l'opinion.  Cela va même plus loin et la mode médiatique actuellement est d'être contre Macron, contre absolument tout ce qu'il fait sans se soucier le moins du monde de ce que va  devenir notre société si elle continue à se déliter, à fuir vers le désordre, à revendiquer ce droit à la paresse cher aux écologistes qui estiment tous qu'il suffit de rouler en vélo et d'attendre ses allocations pour justifier de son rôle sur terre.

Il y aurait pourtant tant de réformes à entreprendre après la réforme des retraites.
 
Par exemple  « L’OCDE a estimé la charge de la complexité bureaucratique de la France à plus de 60 milliards d’euros par an et le coût des services publics de notre pays supérieur de 80 milliards d’euros aux autres Etats européens. » ⁦ Chiffres hallucinants !
Imaginons qu'un pouvoir, Macron, s'attaque au problème de cette complexité bureaucratique. Aussitôt des nuées de syndicalistes se lèveront pour démontrer qu'il n'en n'est rien et que même "certains postes absolument indispensables sont vacants" et, de grèves en casserolades ils finiront par décourager toute tentative de changement.

Pourtant je notais déjà en 2005  dans ce blog   que "la simplicité allait certainement enlever du travail à des échelons intermédiaires, échelons fayots de certaines autorités qui jouissaient là d’un faire valoir en même temps que d’un fromage. Les activité fromagères sont bien développées quand on conçoit qu’un chef des services administratif ne rayonne  qu‘en fonction du nombre de personnels qu’il a en dessous de lui. Ainsi des postes sont maintenus par pure nécessité carriériste de certains. Bien entendu les gens qui les occupent cherchent à justifier de leur paye par l’unique production dont ils sont capables, à savoir du papier. Ce déferlement quotidien qu’on appelle « la marée blanche » n’a pas cessé avec l’introduction de l’informatique, bien au contraire! Chacun, doté légitimement d’une imprimante, archive avec religiosité les messages et autres documents qu’il produit et ainsi nous sommes passé des chariots poussifs qui, chaque jour, dans les immenses couloirs des administrations se déplacent à la vitesse des pas d'un waguemestre en trimbalant le flot des documents d’un service à l’autre, aux vitesses effarantes proches de celle de la lumière qui véhiculent les mails par Outlook aussitôt imprimés de crainte de les perdre ou de les oublier. 
Dans le fond , seuls les couloirs ont bénéficié du progrès."

Progresser demande des efforts et dérange. Mais il me semble indispensable de poursuivre les réformes...


2 commentaires:

  1. Tu devais lire ça https://doi.org/10.1787/9556b25a-fr plutôt que te contenter d’un tweet de Borloo. La question des services publics, du nombre de fonctionnaires, des procédures et des normes appliquées (et définies à un autre niveau que la base) est une affaire trop sérieuse pour en parler aussi légèrement.

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  2. Oui, on est d'accord : "Imaginons qu'un pouvoir, Macron, s'attaque au problème de cette complexité bureaucratique. Aussitôt des nuées de syndicalistes se lèveront pour démontrer qu'il n'en n'est rien et que..."

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