Les débiles trumpitreries lassent le monde entier maintenant et faute de suivre ses atermoiements d'heure en heure, je ne sais pas bien où il en est. Il a essayé un bras de fer avec l'université de Harvard et j'ai bien peur qu'il n'ait pas le niveau face à ces sommités mondiales qu'il veut rabaisser, comme il veut rabaisser le monde entier face à ses comportements de dictateur d'opérette...La Chine, je crois, a annulé une grosse commande de Boeing, je pense que les taxes sur les terres rares vont et viennent, et je suppose que certains Américains comptent les jours qu'il leur reste à supporter cet instable bonimenteur de couleur orange.... Pour résumer, Wall Street est en berne, le dollar perd 1 % face à l’euro, l’or est à son plus haut et les perspectives économiques américaines inquiètent...
Je suis revenu au Sanctuaire après un voyage qui me laisse un peu de nostalgie. Le temps passe, c'est inexorable...
J'ai repris mes rituels. Emmaüs hier matin avec une intéressante conversation sur l'IA en faisant la queue. On n'a pas fini de mesurer les conséquences de cette extraordinaire avancée technologique sur nos vies. Les entreprises sont en train de s'en emparer et vont dégraisser tout ce qui pourra être remplacé par ces machines. Mon fils m'a montré le site internet que l'IA lui avait fait pour mettre en avant son activité.
J'y ai croisé un collectionneur de crucifix qui m'a appris en avoir dans les trois cents. Il me bat largement. Je me limite au 19e siècle et avant, tandis qu'il ramasse ceux du 20e siècle qui lui plaisent avec lesquels, m'a-t-il dit, il fait des décors. Un peu sordide le décor, ai-je estimé et lui ai-je dit, car une représentation de crucifié c'est quand même une image sado-maso de haute volée. Il n'était pas d'accord...
Je suis rentré avec un boulier chinois tout à fait sympathique et j'ai suivi un cours sur YouTube pour apprendre à m'en servir. Les Chinois calculaient avec à toute vitesse, mais maintenant c'est complètement dépassé.
Grok ajoute :
RépondreSupprimerLe plat que vous décrivez est un objet d'art historique, une patène en étain de Nuremberg datant d’environ 1630, période correspondant au règne de Ferdinand II de Habsbourg (1578-1637), empereur du Saint-Empire romain germanique de 1619 à 1637. Ces patènes étaient souvent des pièces commémoratives ou décoratives, fabriquées par des orfèvres talentueux comme Georges Schmauss, un médailleur et fondeur connu à Nuremberg à cette époque. Ce type d'objet est typique de l’artisanat de la Haute Époque et servait à la fois d’objet liturgique et de symbole de pouvoir dynastique.
Au centre du plat, le portrait équestre de Ferdinand II met en avant son rôle central dans l’histoire des Habsbourg et du Saint-Empire, notamment durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), un conflit qu’il a largement influencé par sa ferveur catholique et son opposition au protestantisme. Sur le pourtour, les onze empereurs de la maison de Habsbourg représentés dans des médaillons sont les suivants, selon l’ordre que vous avez donné, avec quelques précisions pour clarifier les noms et leur contexte historique :
Rudolph I (Rodolphe Ier, 1218-1291) : Élu roi des Romains en 1273, il est le premier Habsbourg à accéder à ce titre, posant les bases de la puissance de la dynastie. Il acquiert les duchés d’Autriche et de Styrie en 1278 après sa victoire sur Ottokar II de Bohême.
Albert I (Albert Ier, 1255-1308) : Fils de Rodolphe Ier, il est élu roi des Romains en 1298 après avoir battu Adolphe de Nassau. Il consolide les possessions autrichiennes mais est assassiné par son neveu.
Frider III (Frédéric III, 1415-1493) : Empereur du Saint-Empire de 1452 à 1493 (couronné en 1440 comme roi des Romains). Il est connu pour sa politique matrimoniale habile, notamment le mariage de son fils Maximilien avec Marie de Bourgogne, qui élargit considérablement les territoires des Habsbourg.
Albert II (1397-1439) : Roi des Romains dès 1438, il est aussi roi de Bohême et de Hongrie. Son règne est bref, mais il renforce la position des Habsbourg dans le Saint-Empire.
Frider IIII (Frédéric IV) : Il semble y avoir une confusion ici. Il n’y a pas de Frédéric IV empereur Habsbourg dans cette période. Il pourrait s’agir d’une erreur pour Frédéric V, qui est en réalité Frédéric III (déjà mentionné, donc un doublon potentiel), ou d’une confusion avec un autre souverain. Une possibilité est que le plat fasse référence à Ferdinand IV (1633-1654), fils de Ferdinand III, qui fut roi des Romains en 1653 mais mourut jeune avant de devenir empereur. Cependant, cela ne correspond pas parfaitement à la chronologie du plat (vers 1630). Une vérification des inscriptions originales serait nécessaire.
Suite...
RépondreSupprimerMaximi I (Maximilien Ier, 1459-1519) : Fils de Frédéric III, empereur de 1493 à 1519. Il est célèbre pour sa politique matrimoniale, notamment le mariage de son fils Philippe le Beau avec Jeanne la Folle d’Espagne, qui mène à l’union des Habsbourg avec l’Espagne.
Carole V (Charles V, ou Charles Quint, 1500-1558) : Empereur de 1519 à 1556, il est l’un des plus puissants Habsbourg, régnant sur un empire incluant l’Espagne, les Pays-Bas, l’Autriche et une grande partie de l’Italie. Il abdique en 1556, divisant ses territoires entre son fils Philippe II (branche espagnole) et son frère Ferdinand Ier (branche autrichienne).
Ferdin I (Ferdinand Ier, 1503-1564) : Frère de Charles Quint, empereur de 1556 à 1564. Il devient roi de Bohême et de Hongrie en 1526 et pose les bases de la monarchie autrichienne des Habsbourg.
Maximi II (Maximilien II, 1527-1576) : Fils de Ferdinand Ier, empereur de 1564 à 1576. Il est connu pour sa tolérance relative envers les protestants, contrastant avec la ferveur catholique de ses successeurs.
Rudolph I (Rodolphe II, 1552-1612) : Fils de Maximilien II, empereur de 1576 à 1612. Il est célèbre pour son mécénat artistique et scientifique, mais son règne voit le début des tensions religieuses qui mènent à la guerre de Trente Ans.
Mathias I (Matthias, 1557-1619) : Frère de Rodolphe II, empereur de 1612 à 1619. Il succède à Rodolphe et tente de maintenir l’unité de l’Empire face aux tensions religieuses croissantes.
Ces empereurs illustrent la continuité dynastique des Habsbourg, qui dominent le Saint-Empire de 1452 à 1740, avec une brève interruption. Le plat, en mettant en avant Ferdinand II et ses prédécesseurs, célèbre cette lignée impériale et son pouvoir, tout en reflétant l’importance de Nuremberg comme centre d’orfèvrerie au XVIIe siècle. Des exemplaires similaires de ce type de patène sont conservés dans des musées comme les Musées Royaux d’Art et d’Histoire à Bruxelles (Inv. V.2574) ou le Victoria and Albert Museum à Londres, confirmant leur valeur historique et artistique [Web ID: 10, 12].