mardi 22 avril 2025

Papouilles...

Submersion papale sur les ondes. Un pape pro-migrants que la droite critique pour son wokisme et son gauchisme. Son corps a déjà été embaumé et il est montré dans son cercueil. Grosses supputations sur le prochain pontife. Un cardinal français est parfois cité parmi les papabili. 

Bon, j'écoute le ronron des blablateurs,  incollables sur les rituels, le conclave, etc, procurant une sorte d'extase à ceux qui se ravissent de tous ces cérémoniaux. Pour moi ce monde figé et misogyne ne changera rien dans ses doctrines, ses anathèmes, ses excommunications, ses rejets et les gays, les divorcés, les avortées, les masturbatoires, ceux qui veulent le droit de choisir leur mort et tous les autres demandeurs d'avancées sociétales seront toujours condamnés par ces froufroutants en dentelles liturgiques qui parfois se laissent aller à tripoter  des  fragiles enfants ou adolescents...

De l'autre côté de l'Atlantique le match Harvard/Trump vient de commencer. L'université a saisi un tribunal fédéral du Massachusetts. « Cette affaire concerne les efforts déployés par le gouvernement pour utiliser le gel de subventions fédérales comme un moyen de prendre le contrôle des décisions académiques » indique la plainte. L’université y dénonce une atteinte à la liberté d’expression garantie par le premier amendement, qualifiant la décision de l’exécutif d’« arbitraire » et contraire aux lois fédérales. Cette riposte a été saluée par de nombreux enseignants et étudiants.

Autre attaque contre le monde universitaire, le gouvernement américain a annoncé hier lundi 21 avril qu’il allait commencer à recouvrer les dettes étudiantes impayées, y compris au moyen de saisies sur les salaires, après une pause de plusieurs années ironiquement imposée par Donald Trump lors de son premier mandat. Joe Biden avait logiquement prolongé cette période d’indulgence, tout en tentant d’effacer une grande partie de cette dette étudiante. Un plan retoqué en grande partie par la Cour suprême à majorité conservatrice en 2023.

Ce revirement s’appliquera dès le mois de mai. Les saisies sur salaires, elles, attendront l’été. Ces recouvrements prendront aussi la forme de retenues sur certaines prestations sociales ou sur des remboursements d’impôts. Cette mesure est « cruelle » et va « plonger des familles de travailleurs dans un chaos économique encore plus grand », a dénoncé le Student Borrower Protection Center, une organisation qui représente et défend des personnes ayant contracté des prêts étudiants. Aux États-Unis, les études universitaires peuvent souvent coûter entre 10 000 et 70 000 dollars par an, laissant certains diplômés avec une dette écrasante lorsqu’ils entrent dans la vie active. 42,7 millions de personnes doivent actuellement 1 600 milliards de dollars au titre de prêts étudiants.

Attendons la suite..

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