Visité, hier l'exposition consacrée à Claudio Bravo, peintre hyper réaliste d'origine chilienne installé à Tanger. Bluffant dans ses peintures de drapé, dans ses tissus, dans ses papiers pliés, mais moins inspiré quand il veut mettre en scène. Il a revisité les Ménines à la manière d'un puzzle, mais je n'ai pas trouvé cette approche convaincante. Il a aussi revu le Christ au tombeau d'Holbein le Jeune, qu'il a développé en ouvrant l'espace en haut et en bas. D'une technique irréprochable c'est cependant moins dramatique que l'original ( ce qui est certainement voulu). Je retiens, du tableau d'Holbein, les doigts crispés alors que la main, chez Claudio Bravo est tout à fait tranquille. Mais bon, je devrais me taire: critiquer une telle maîtrise, une telle aisance, une telle qualité est indigne.
Avec ma fille, hier soir, nous nous somme attelés à la Wifi, serpent de mer qui m'obsède depuis quelques mois.... Nous sommes arrivés à un début de résultat, mais ce matin j'ai tout foutu par terre: enfer et damnation....
Un tableau de Claudio Bravo....
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