dimanche 2 mars 2008

D.

D., hier soir, m'a dit qu'il avait lu ce blog et que je critiquais trop Sarko, que c'en devenait dérisoire d'outrance, qu'il avait relu les archives, que c'était mieux avant, que je parlais de moi, qu'il préférait. Oui, il a raison. Je fais des efforts, j'essaie de passer à autre chose, d'oublier le président, de ne pas penser à lui.

Je ne suis pas le seul à être dans ce cas: je sens bien que les radios, les télés essaient de retrouver leur vie d'avant, leurs pensées d'avant. Mais chaque fois qu'on commence, qu'on est sur la bonne voie, qu'on s'accroche, il revient, il fait une connerie, il lance un débat stérile, il s'exhibe bêtement. Et alors, rebelotte, je ne peux pas laisser passer ça, je veux m'exprimer, donner de ma voix, et je retombe en enfer.....

J'ai raconté tout ça à D. au fur et à mesure qu'il me resservait des petites doses de whisky, certainement pour me faciliter le babil... J'espère qu'il a compris que je n'y pouvais rien, que c'était lui le responsable, qu'il fallait qu'il cesse de promener ses montres, qu'il se taise, qu'il se mette à étudier ses dossiers et que dans le fond, je ne souhaitais qu'une chose, c'était qu'il réussisse, qu'il fasse du bon travail pour nous, qu'on vive mieux, riches et pauvres, mais surtout les pauvres.

Voilà. Grosse discussion et ensuite nous sommes passés à autre chose...

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