B. m'a appris hier qu'on ne pourrait pas se voir à la plage aujourd'hui pour cause de journées parlementaires de l'UMP auxquelles il va assister. Il est même invité au casse dalle ce soir, qui a "nécessité 3 traiteurs"...
Hier soir j'étais invité chez Y. qui lui aussi m'a fait part de ses sentiments sarkozystes: "il ne peut quand même pas être mauvais sur tout"...
Outre le fait que ceci démontre que j'aime mes amis comme ils sont, je me suis demandé pourquoi ces deux homos appartenant à la classe moyenne pouvaient encore soutenir un pouvoir qui n'avait absolument rien fait pour eux. L'affaire Woerth/Bettencourt les a à peine effleurés et ils sont encore dans le credo "si on embête les riches ils vont partir à l'étranger et on n'aura plus de sous".
Je leur trouve un point commun qui justifierait leur foi inébranlable en Sarkozy: ils sont tous les deux croyants pratiquants, une aberration quand on connait la manière dont les homos sont traités par l'église catholique, mais n'empêche...
B., ce me semble, ne se berce pas trop d'illusion sur les affaire de pédophilie dans l'église et avant-hier, croisant le curé de St André de Bayonne à l'entrée de la plage, habillé en clergyman avec le col romain, mais s'essuyant les pieds pour en enlever le sable, il nous a tout de suite annoncé la divine rencontre en nous faisant remarquer que l'ecclésiastique était venu certainement pour se rincer l'œil avec toutes ces hommes et ces femmes nus dans la zone naturiste dont il était tout à fait proche.
B. m'a affirmé maintes fois qu'il avait couché avec des prêtres, mais qu'il en gardait un excellent souvenir, considérant presque ces relations sexuelles comme un rite initiatique auquel il fallait satisfaire pour devenir un homme...
La basquitude ( qui a beaucoup de similitude avec l'alsacitude ) de B. le conduit à un conservatisme soutenu par le souvenir des temps heureux, toujours magnifiés, de sa jeunesse. Et effectivement, ici, les traditions sont préservées, défendues à l'extrême. Je n'irai pas dire que rien ne bouge, mais ici, dans cet environnement préservé, richissime parfois, rien ne peut bouger beaucoup: le TGV aura beaucoup de mal à s'y frayer un chemin et l'UMP y a encore de beaux jour devant elle...
Hier soir j'étais invité chez Y. qui lui aussi m'a fait part de ses sentiments sarkozystes: "il ne peut quand même pas être mauvais sur tout"...
Outre le fait que ceci démontre que j'aime mes amis comme ils sont, je me suis demandé pourquoi ces deux homos appartenant à la classe moyenne pouvaient encore soutenir un pouvoir qui n'avait absolument rien fait pour eux. L'affaire Woerth/Bettencourt les a à peine effleurés et ils sont encore dans le credo "si on embête les riches ils vont partir à l'étranger et on n'aura plus de sous".
Je leur trouve un point commun qui justifierait leur foi inébranlable en Sarkozy: ils sont tous les deux croyants pratiquants, une aberration quand on connait la manière dont les homos sont traités par l'église catholique, mais n'empêche...
B., ce me semble, ne se berce pas trop d'illusion sur les affaire de pédophilie dans l'église et avant-hier, croisant le curé de St André de Bayonne à l'entrée de la plage, habillé en clergyman avec le col romain, mais s'essuyant les pieds pour en enlever le sable, il nous a tout de suite annoncé la divine rencontre en nous faisant remarquer que l'ecclésiastique était venu certainement pour se rincer l'œil avec toutes ces hommes et ces femmes nus dans la zone naturiste dont il était tout à fait proche.
B. m'a affirmé maintes fois qu'il avait couché avec des prêtres, mais qu'il en gardait un excellent souvenir, considérant presque ces relations sexuelles comme un rite initiatique auquel il fallait satisfaire pour devenir un homme...
La basquitude ( qui a beaucoup de similitude avec l'alsacitude ) de B. le conduit à un conservatisme soutenu par le souvenir des temps heureux, toujours magnifiés, de sa jeunesse. Et effectivement, ici, les traditions sont préservées, défendues à l'extrême. Je n'irai pas dire que rien ne bouge, mais ici, dans cet environnement préservé, richissime parfois, rien ne peut bouger beaucoup: le TGV aura beaucoup de mal à s'y frayer un chemin et l'UMP y a encore de beaux jour devant elle...
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