dimanche 23 juin 2013

Les mal veillantes....

Des abrutis de Civitas ont vandalisé la stèle du chevalier de la Barre qui a été supplicié à 19 ans en 1766 pour n'avoir pas salué une procession.
Pire intolérance, ça ne se peut pas. C'est le monde que nous proposent pour demain ces intégristes tarés, un monde de processions, génuflexions ou exécutions..
 
J'ai causé cet  après midi à trois dames déjà âgées qui se proclamaient "mères veilleuses". Elles voulaient me convaincre de je ne sais pas quoi. Je leur ai demandé à qui j'avais fait mal, qui j'avais blessé, qui j'avais trahi dans ma vie pour mériter qu'elles me haïssent tant quand j'ai envie de me marier? Elles ne savaient pas trop pourquoi elles veillaient , prisonnières de l'effet de groupe auquel elles appartiennent et  étaient devenues mal veillantes en dépit de leur plein gré, alors que prises individuellement , elles sont, j'en suis sûr, remplies de bonté. La défense de l'embryon, oui, bon ! Mais dans trente ans quand il faudra se soigner hésiteront-elles à avoir recours aux cellules souches qui leur régénèreront leur rétine?... Et puis, pourquoi considérer nos embryons comme uniques et infiniment précieux, alors que nous partageons  par exemple 30% de nos gènes avec les arbres et ne sommes que la petite partie d'un tout?
La responsabilité de l'église catholique dans cette affaire est considérable et je suis bien certain qu'elle finira par le payer. On ne peut pas déployer autant de méchanceté et de haine sans l'être fondamentalement, et tôt ou tard cette méchanceté et cette haine lui reviendra en pleine figure.

J'ai vu aussi cet après midi une toile du 17e siècle représentant la duchesse de Gramont et son fils  âgé de sept ou huit ans. J'ai malheureusement raté la photo, mais qu'on me croie, le fils Gramont  est habillé en  fille. C'était habituel en ces temps là. On conteste de nos jours la théorie du genre, mais la confusion des genres a toujours existé et nos ancêtres ont toujours été un peu à la voile et à la vapeur, ce qui n'a jamais soulevé de problèmes à cette époque.
Il n'y avait pas que cette toile au musée basque que j'ai revisité avec beaucoup de plaisir car il est d'une belle richesse, bien que les textes informatifs soient souvent placés pour des nains, ou peu lisibles, ou trop succincts.

J'ai aussi marché sur une plage. La mer était grosse et avait charrié des tas de débris dont un tronc d'arbre. Chacun aura compris qu'il  faisait frais et venteux et que nous n'avions rien d'autre à faire, L. et moi, que de nous promener....


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