mercredi 30 janvier 2019

Pourquoi haïr ?

J'ai lu beaucoup de choses sur le rejet des élites de la part des Gilets jaunes. D'où d'ailleurs cette haine viscérale de Macron pour qui tout semble trop facile.
"La maîtrise dont a fait preuve le président de la République six heures durant devant des maires ruraux, démontrant sa connaissance des dossiers et même sa capacité à écouter et ses qualités de pédagogue, risque de renforcer cette image : il est trop jeune et trop intelligent. Arrogant, en un mot… On peut craindre que nombre d'électeurs, devant ce spectacle, se sentent aussi humiliés que madame Le Pen lors du fameux débat d'entre les deux tours de l'élection présidentielle. Lors de ce moment historique, combien d'entre eux, devant la supériorité aveuglante du futur président de la République, se sont sentis solidaires d'une candidate écrasée par la compétence de son concurrent ? Comment alors répondre autrement que par la haine ?"

C'est ainsi sur notre terre. Il y en a qui sont plus grands, plus forts, plus beaux, ou plus intelligents que les autres. D'où les frustrations de ceux qui n'y arrivent pas, qui resteront moches, qui n'intéresseront pas grand monde, qui ne sauront rien faire. 

Faut-il haïr les sachants, les riches, les beaux quand on ne l'est pas.? Chez les Gilets jaunes et ceux qui les soutiennent, ça semble évident.

Mais à y regarder de plus près ce n'est pas si simple. Faut-il haïr son docteur parce qu'il sait vous soigner? Faut-il haïr son garagiste parce qu'il sait réparer votre voiture ? Faut-il haïr la maîtresse de vos enfants parce qu'elle sait leur faire l'école?  Faut-il haïr  le maire de sa commune qui sait la gérer ? Faut-il haïr les députés parce qu'ils font des lois et organisent la vie en société? Faut-il haïr la patron de l'usine parce qu'il habite dans une grosse maison et qu'il a une grosse voiture?

Les Gilets jaune répondent oui. Pourtant ils vivent dans une société particulièrement protectrice grâce aux élites qui la font prospérer, l'améliorent, l'adaptent. 
Sans ces élites ce serait le moyen-âge partout dans le monde, sans vaccins, sans électricité, sans solidarité et dont la seule issue pour améliorer son sort serait de faire des guerres.
On doit tellement aux sachants ! Comment peut-on haïr un jeune président qui me semble aller dans le bon sens ?
Il donne  le meilleur de lui-même avec tout le talent dont il est capable. Qui veut prendre sa place?

Je laisse les Gilets jaunes et ceux qui les soutiennent à leur haine des bienveillants. La jalousie ne les rendra pas plus beaux, plus intelligents, plus riches ou meilleurs gestionnaires. 

Se passer des talents? Pour un retour au moyen-âge et à la misère ?  Pas pour moi, merci...!

5 commentaires:

  1. Ce qualificatif a été théorisé par Ruffin à qui il a été complaisamment cédé de l'espace sur Mediapart et Libé pour sa lettre à "un président haï". Auparavant Macron subissait le bashing habituel des excités des réseaux sociaux et les moqueries de bonne guerre (quoique parfois lourdingues) chez les rubricards et les amuseurs. Il ne fait aucun doute que ce sinistre personnage et ses comparses de LFI allument des feux dans les esprits faibles, martèlent la haine du président, des députés LREM et appellent à harceler et poursuivre les journalistes.

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  2. Je suis par hasard tombée sur votre blog. En vous lisant, j'ai été prise d'une envie de vomir, car rencontré pour la première fois (j'ai 27 ans), LA HAINE ... c'est horrible ! LE HAINEUX, C'EST VOUS MONSIEUR !

    Et puis, les êtres supérieurs, un discours entendu dans la bouche d'un certain Adolf ; votre modèle ?

    Vos mots sont des mots de frustré, d'aigri, d'un petit ... et encore, je pèse les miens pour rester correcte. Quelqu'un à plaindre, en tout cas ! Pauvre de vous !!!

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  3. AnoukG34. Point Godwinn atteint en ce qui vous concerne. Frustré, aigri, pas tout à fait mon cas...
    Désolé de vous faire vomir pour notre première rencontre. Faites que ce soit la dernière..

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  4. Cerise sur le gâteau, MONSIEUR se fait sien l'alibi moral de sa lâcheté ... Faut dire que je m'y attendais !
    FIN DE NOTRE ECHANGE.

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