Gémir, suite...

 

J'ai fait l'effort de regarder #Clhebdo sur la 5 avec Polony et Binet.  Une démonstration de ce que nous ferait subir un pouvoir de gauche  s'il était aux affaires. De l'encensement réciproque, des polémiques wokes, un bruit de  fond  de gémissement  du groupe car tout va mal.  Je ne sais pas qui peut suivre un entre-soi aussi pitoyable.  

Sur un blog j'ai croisé cette phrase " Dans l’infâme vomi qu’il a délivré lors de sa dernière conférence de presse, Macron a parlé de ....", c'est un peu le ton de cette émission du service public : Macron vomit....

Chaque émission comme celle-là, c'est des voix de moins pour eux aux prochaines élections, je suppose. Je ne peux pas concevoir d'autre alternative...

J'ai aussi croisé ces 2 tweets de la Sandrine, l'inénarrable :

L'un du 16 janvier avant la conférence de presse de Macron, l'autre du 18 janvier, après.  Un jour, 20 heures et 20 minutes séparent ces deux prises de position complètement opposées ce qui démontre que souvent femme varie... Surtout quand on est déglinguée...  Ah pardon, on doit dire déconstruite....

Pour terminer, puisque N. m'écoutait jeudi,  j'ai embrayé sur l'étonnant paradoxe qu'il y a de mettre côte à côte liberté et égalité comme dans notre devise.  Il est certain, lui dis-je, que si nous sommes libres nous ne pouvons pas être égaux et que si nous sommes égaux nous ne pouvons pas être libres. Toute l'histoire le démontre et par exemple, les régimes communistes qui voulaient être égalitaires  n'ont pu subsister qu'en réduisant les libertés, tandis que là où les gens sont libres il n'y a pas d'égalité. D'ailleurs dès la naissance tous les humains sont inégaux. Cette inégalité est  le moteur d'une forme de dépassement qui génère parfois le progrès. 

Vouloir supprimer les inégalités me semble très louable mais conduit aussi au nivellement par le bas. Et c'est un paradoxe pour l'école : on nivelle par le bas ou bien  on dégage une élite dont on a besoin pour faire tourner le pays au mieux ?  Vision de gauche contre vision réaliste...  

On n'a pas fini d'entendre gémir dans les émissions du service public contre Macron, Attal et Amélie Oudéa-Castéra...