Pas de premier décembre sans penser aux victimes du Sida, ceux qu'on a connu et qui en sont morts, ceux qui en sont porteurs et qui vivent avec, ceux qui l'ignorent, ceux qui ne veulent pas savoir, ceux qui ne peuvent pas se soigner, ceux qui sont obligés de le cacher...
J'avais un jour fait le décompte de mes proches ou moins proches morts de cette maladie et j'étais arrivé au chiffre de 17. Je me souviens n'avoir pas pu retenir mes larmes et avoir pleuré à l'enterrement de Laurent S., gentil garçon qui n'avait jamais fait de mal à personne et qui avait été emporté très vite par cette calamité. On trouve encore de lui, sur internet, cette courte biographie : "à 40 ans ans il vient d'être nommé directeur d'un institut d'arts appliqués. Créateur de bijoux contemporains, il trouve dans les microgranulations de bronze électrosoudées ou dans un fragment de silicium des sources d'inspiration intarissables. Son atelier est un laboratoire où naissent boucles d'oreilles et broches, dont les formes font penser à de petites sculptures pour le corps".
Nous avons la chance de vivre dans un pays où on peut se soigner, où on peut même se protéger par un traitement préventif, la PrEP, qui permet d'empêcher d'être infecté si on a une conduite à risque, et qui, bien qu'il coûte très cher, environ 5000 € par usager, est pris en charge par la collectivité....
Ce jour doit être aussi celui de l'espoir, de l'espoir de la découverte d'un vaccin pour éradiquer ce virus, comme a été éradiqué le virus de la variole... J'espère que nos scientifiques approchent du but...
Bravo pour cette pensée ...
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