mardi 9 janvier 2024

Bonne chance...


J'aimerais bien que tous les élus de la République souhaitent bonne chance à ce nouveau premier ministre, et bonne chance à la France, elle en a bien besoin, mais les élus de l'opposition n'ont su que réitérer leurs menaces et leurs critiques envers un jeune homme sympathique qui va essayer de faire pour le mieux.
C'est la démocratie que voulez-vous.  L'opposition ne se connaît pas un autre rôle que de semer des peaux de bananes pour faire chuter le gouvernement et elle se sent comme mission de créer le bordel en France, manifestations, grèves, émeutes, destruction de biens, incendies de voitures. C'est des mauvais, des bons à rien, ils soutiennent le pire...

Nos commentateurs patentés au baratin infatigable sont à fond la caisse sur cette nomination qu'ils analysent sous toutes les coutures en attendant la désignation du ministère complet, ce qui nous vaudra  alors un nouveau déferlement  de bla bla , bla bla bla, j'en passe et des meilleurs,  pour conclure enfin par un "attendons de voir comment ça va se passer."

Ben oui on verra bien. Ces ministres vont donner le meilleur d'eux-mêmes pour que la France tourne, pour que l'essence arrive pour les voitures, pour que les trains et le métro fonctionnent, pour que la petite tablette de chocolat que madame Michu aime bien soit bien dans son rayon, pour que la Sécu rembourse bien, pour qu'il y ait assez d'électricité pour tout le monde, etc...  On n'apprécie pas assez le bonheur qu'on a d'être dans un pays  qui s'en tire pas si mal.

Tout ça pour dire que je souhaite bonne chance à Gabriel  Attal...

15 commentaires:

  1. Moi aussi, je souhaite la réussite de ce nouveau premier ministre et de son futur gouvernement. Je ne peux, comme vous, que déplorer le sectarisme bête (pléonasme?) des oppositions et notamment de LFI. Toutefois la nomination d'Attal ne me réjouit que peu pour deux raisons: l'EN perd un ministre capable de la redresser et Attal risque fort d'être "grillé" pour 2027 alors qu'il aurait pu faire un présidentiable rassembleur. Enfin, je demande autre chose à notre président que d'alimenter les rayons en chocolat, de faire tourner les trains et de satisfaire les seuls besoins matériels des français mais une politique de long terme et une vision claire de l'avenir géopolitique et civilisationnel de la France. Cela manque cruellement aujourd'hui.

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  2. La lutte contre le réchauffement climatique (et avec les billevesées écologiques), le développement du nucléaire, "l'ancrage dans le fonctionnement démocratique" (langue de bois socialiste...) etc... ne constituent en rien un projet civilisationnel.

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  3. J'ai classé ces 2 premiers sujets dans la politique du long terme et l'ancrage dans le fonctionnement démocratique dans l'avenir géopolitique.
    Pour ce qui est du projet civilisationnel le maintien d'une société ouverte et libre, loin des sociétés contraintes du monde musulman ou du monde socialiste, garantit son évolution naturelle vers le monde de demain...

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  4. Pour assurer cette société "ouverte et libre", il convient de contrôler fermement l'immigration non choisie et incompatible avec nos valeurs. L' ouverture ne va donc pas de pair avec la liberté, même si cela dépend du sens que l'on donne à "ouverture". Par ailleurs, la France doit clairement affirmer une spécificité culturelle par rapport au reste du monde, y compris avec ses voisins. Ce qu'elle a eu pendant des siècles.Gérer les affaires courantes est certes nécessiare mais cela ne suffit pas. Je pensais en 2017 que Macron aurait cette ambition. Il ne l'a pas fait . Plus globalement, l'Europe aussi a cru qu'il suffisait de gérer les affaires courantes sans avoir à affirmer une vocation plus philosophique .Or les peuples et les nations ont besoin de se sentir portés par un projet qui les dépasse.Faute de quoi ils s'atomisent et se désespèrent.

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  5. Je sens que vous êtes au bord de l'atomisation et de la désespérance. La spécificité culturelle c'est notre langue et notre liberté d'esprit. Vous souhaitez une société plus encadrée par une vocation plus philosophique et un projet qui la dépasse, mais je crains fort que les français n'aient absolument pas envie qu'on leur dise quoi penser... Quand je vois ces peuples portés par un projet qui les dépasse, comme en Russie, au Venezuela, en Corée du Nord ou dans les pays musulmans je me dis que l'endoctrinement ce n'est pas pour moi...

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    1. Vous ne semblez pas avoir compris mes propos. Vous ne citez pas des peuples portés par un projet qui les dépasse mais qui les aliène. Vous pouvez très bien considérer que la politique consiste à gérer -et plus ou moins satisfaire- les besoins matériels des peuples et rien de plus. Cela n'est pas honteux mais insuffisant. Je suis un ardent défenseur de l'esprit des Lumières si critiqué aujourd'hui et paradoxalement par la gauche (qui a été ma "famille" et ne l'est plus depuis des annés). Faire en sorte que de l'Europe émerge un projet de cette nature, voilà ce qui serait de nature à donner une vocation à l'Europe et à la France. Mais je crains que ce langage n'ait guère de sens pour vous.

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  6. Un projet qui dépasse les peuples ? Est-ce le boulot des politiques ? L'esprit des Lumières s'est manifesté contre le pouvoir royal. Il est bien entendu que les politiques doivent essayer de prévoir l'avenir et d'anticiper de la plus efficace manière, mais pour ce qui est de la manière dont va évoluer une société, c'est plutôt l'œuvre de nous tous, influencés par les innovations ou les progrès qui voient le jour. Notre monde s'adapte aux bouleversements de l'informatique qui n'ont pas fini de nous surprendre, il y eut les bouleversements de la pilule, il y aura peut-être le bouleversement de la fusion nucléaire qui rebattra toutes les cartes.
    Je pense que Macron, fervent européen, fait tout pour développer la gouvernance européenne. Moi je serais pour une dose de fédéralisme. Je ne suis personne, mais mon petit blog participe modestement à faire évoluer les choses comme plein d'autres le font. Oui, peut-être....

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  7. Vous avez une conception, à mes yeux, bien étriquée -pardonnez le mot- de la politique. Bien sûr, c'est le rôle des grands hommes d'Etat et de la fonction politique en général que "d'animer" le pays au sens étymologique, de lui donner la conscience de son rôle dans l'histoire, le rôle qu'il a joué et qu'il pourrait jouer. Vous restez enfermé dans les questions sociétales et matérielles. La séparation que vous esquissez entre politique et peuple est dangereuse : le politique incarne charnellement le peuple, l'ensemble du peuple et toute dissociation conduit à l'autocratie de fait. Il semble, au vu de ses dernières déclarations et de l'évolution du récent gouvernement, que le Président aille un peu dans ce sens : tant mieux si cela se confirme. Il est temps de rappeler que le peuple forme un tout, de cesser de le diviser, d'entretenir des polémiques stupides, de critiquer des ministres qui viennent à peine d'être nommés. Redressement, oui, ce n'est pas forcément un mot de droite. Un grand projet collectif, oui, ce n'est pas aliénant. L'homme comme les peuples vivent de projets c'est-à-dire de la capacité à sortir du présent. Sinon, c'est l'atrophie et la désespérance.

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  8. Je crois qu'en gros on est d'accord et la méthode de désignation des responsables politiques, l'élection, assure normalement le lien entre le peuple et ses représentants. Que le peuple forme un tout, j'en doute un peu. Mais bon, ne chipotons pas. On va en rester là je pense...

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  9. On va en rester là. Mais je crains que vous ne confondiez le peuple -qui est un tout- avec l'ensemble des citoyens, une collection de personnes plus ou moins disparates. Le peuple ne vote pas ; les citoyens, si.

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  10. Je crains les gens qui veulent toujours avoir le dernier mot quoi qu'on leur dise. Mais vous écrivez que "le politique incarne charnellement le peuple, l'ensemble du peuple" , mais comment le politique peut-il l'incarner et charnellement en plus, si le peuple ne vote pas ?
    Maintenant c'est fini. Anonyme vous m'agacez. Je vous ai assez longuement laissé vous exprimer. Mon blog est là pour défendre mes idées, pas les vôtres, et vous n'êtes pas obligé de le lire...

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  11. Je m'insère dans cette discussion pour poser juste une question: à quoi ça sert d'ouvrir des commentaires si vous ne supportez pas la contradiction ? C'est quand même étrange...

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  12. Il y a eu suffisamment d'échanges pour que l'anonyme expose son point de vue. La contradiction systématique a ses limites.

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  13. Cette discussion avait assez duré. Et je fais ce qui me plait avec mon blog. Mon principal plaisir c'est d'écrire. Les censeurs systématiques et anonymes de votre sorte peuvent aller s'exprimer partout ailleurs, je ne les retiens pas...

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