vendredi 10 septembre 2010

Géographie

Dans le sud. Plusieurs centaines de kilomètres plus au sud et c'est le retour de l'été. Etonnant. Il est naturel de penser que le climat forge l'homme et que les modes de vie, les structures sociales, la culture, le degrès d'évolution des civilisations sont directement reliés au temps qu'il fait. Le monde chrétien s'est épanoui dans les régions tempérées, le protestantismes étant plus septentrional que le catholicisme, tandis que l'islam s'allonge dans les zones tropicales sèches et que le bouddhisme s'épanouit surtout dans les zones tropicales humides. C'est très schématique naturellement, mais au fond tellement vrai. J'ai toujours pensé que les hivers glaciaux étaient pour quelque chose dans l'organisation stricte et logiquement prévoyante des pays du nord tandis que le sud pouvait tranquillement en rester à l'économie de cueillette sans trop s'inquiéter de la solidarité. Même à l'échelle d'un simple village la géographie a son influence: les hauteurs sont plus saines, plus riches, tandis que les fonds sont plus humides, malsains, populaires et besogneux. Même dans l'enceinte d'un bar il y a une hiérarchie des places, des habitués du bar, commensaux du patron, pontifiants et dominant la salle du regard, aux oubliés du fond, proches de la porte des toilettes, qui peuvent comploter tranquillement et se livrer à d'obscures négociations....
Oui, l'Histoire, les histoires, dépendent singulièrement de la géographie et on ne peut pas comprendre un peuple, une culture, sans avoir vu ses paysages et ses ciels...
Voilà, je suis dans le sud, belle plaine prospère et ciel bleu...

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