jeudi 16 octobre 2014

Miscellanée...

J'écoutais "C dans l'air", hier,  consacré à l'économie, au budget, à la dette et je partage grosso modo ce qui se disait, ce qui m'alarme pour la suite que je prévois particulièrement difficile, d'autant que le corps social ne veut rien entendre et préfère continuer à dévaler la pente plutôt que de faire quelque effort.
Ceci dit,  revenir sans cesse là-dessus doit lasser mes quelques lecteurs. Pour moi l'affaire est entendue depuis longtemps. Il y a quatre manières pour un état de rembourser ses dettes: faire des efforts et économiser, c'est exclu, les  Français ne veulent pas, avoir pas mal croissance, c'est exclu, sauf à connaître une nouvelle révolution technologique et de ne pas la rater cette fois-ci, et je dis comme ça que celui qui possèdera la batterie possèdera le monde au moins le temps que les brevets ne tombent dans le domaine public, troisième manière, avoir de l'inflation et quatrième manière, se mettre en faillite. La faillite n'a jamais encore été tentée...
Nous aurons donc de l'inflation tôt ou tard. A la sauce Le Pen, ce qui sera catastrophique, ou bien plus sereinement, sous contrôle, ce qui  effectivement réduira la dette, mais créera d'autres problèmes...

Passons....

J'entends actuellement des gémissement à droite: "nous serions sous une dictature socialiste". Moi j'ai plutôt le sentiment que le presse n'a jamais été aussi libre et la justice n'a jamais été aussi indépendante que maintenant. Et ceux qui gémissent le plus et à longueur de pages sur leur blogs se permettent en fait toutes les audaces, toutes les outrances et la dernière livraison  du haineux Corto en apporte encore une fois la preuve. Évoquant la forme d'un sculpture de 24 mètre de haut qu'on va installer place Vendôme, celle d'un plug, un commentateur remarque " Un peu léger pour la reine Christine...", ce à quoi il répond " serait-elle gourmande à ce point ?"  Je ne vois pas sous quelle dictature on pourrait se permettre ces dérapages sexistes carrément sous la ceinture sur une ministre. 

Ceci dit, cette violence, si j'estime qu'elle a le droit de s'exprimer au nom des libertés fondamentales, m'inquiète dans la mesure où elle existe, prospère et forme un fond de pensée pour une partie de la population. Zemmour et ses chiffres aléatoires et mensongers   dont il tire des conclusions tordues pour alimenter ses haines et les nôtres, les fondamentalistes religieux, catholiques et musulmans, branchés sur le moyen âge  et qui ne veulent pas en sortir, nos fachos ordinaires qui soutiennent le lepenisme, l'ultra gauche qui rêve toujours de 1917 et du goulag, tous ces allumés et bien d'autres nous préparent le pire pour détruire le "vivre ensemble" qui est le fruit du bon sens et de quelques compromis des uns et des autres.
Dans le fond on peut se partager en deux groupes: les bâtisseurs et les destructeurs. Un groupe a le sens du collectif, l'autre est individualiste. L'un est responsable, l'autre s'en fout. Au bout du compte on s’aperçoit quand même qu'un groupe crée globalement beaucoup plus de richesses et de bien être que l'autre; reste bien sûr la question de leur répartition...


1 commentaire:

  1. "Passons...."

    Oui, passons...


    "le sentiment que le presse n'a jamais été aussi libre et la justice n'a jamais été aussi indépendante que maintenant"

    Heuh...

    "Dans le fond on peut se partager en deux groupes: les bâtisseurs et les destructeurs. Un groupe a le sens du collectif, l'autre est individualiste"

    Voila, évitons de réfléchir, c'est plus simple comme ça.

    RépondreSupprimer