Je n'ai pas beaucoup de vieux dictionnaires, pas trop la place, le Sanctuaire étant déjà bien rempli d'un tas de choses, et mon plus ancien, de Napoléon Landais, date de 1842, et déjà, en 1842 il était tout à fait clair:
L'Académie Française confirme. Selon son dictionnaire, huitième édition, 1932-1935, présidente /pʁe.zi.dɑ̃t/ féminin (équivalent masculin : président) : celle qui préside une assemblée, une réunion.
La bande des 140 députés rétrogrades UMP , emmenés par Julien Aubert, qui ignore que ce mot existe depuis au moins un siècle et demi, n'auraient même pas pu vivre en 1842. Alors, il est évident qu'ils sont tout à fait décalés à notre époque, menant des combats d'arrière-garde pour nier aux femmes une place qu'elles avaient déjà sous Louis Philippe Ier avec ce genre d'argument que je n'invente pas : "l'effroyable sonorité de ces mots n'exprime-t-elle pas assez le martyre
que fait subir aux Français l'idéologie de la féminisation à outrance
des fonctions".
L'"effroyable sonorité" du mot présidente, un "martyre", une "idéologie" ? Mais ils sont complètement à la masse....
Littré est du même avis. Cette "polémique" est parfaitement ridicule.
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