Il y a quelques jours, surfant au Sanctuaire, je suis tombé par hasard sur ce clip chanté par Zaz, Zaz inconnue au bataillon pour moi, et je suis resté scotché par la beauté des paysages qui me sont pourtant si familiers. C'était comme si je les voyais pour la première fois.
C'est peut-être l'un des secrets pour aimer quelque chose: il faut la fantasmer, y penser dans une sorte de manque quand elle est inaccessible et surtout ne jamais l'intégrer dans un quotidien.
J'ai pourtant photographié ces paysages des centaines de fois, mais ces photos ne m'ont jamais paru étonnantes ou particulièrement belles, et maintenant je peux imaginer l'effet qu'elles peuvent produire sur ceux qui sont loin et qui ne viendront jamais sur cette côte.
Du coup hier, envoyant à un ami par MMS cette photo que je venais juste de prendre, je l'ai accompagnée d'un "rien à ajouter" auquel il m'a répondu au bout de quelques instants d'un " rien en effet ".
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