J'avais un collègue G., catho, pratiquant, fidèle aux messes et autres célébrations, bon père de famille et tout et tout. Un homme comme on n'en fait plus guère...
Nous étions en train de boire un pot à trois, G., C. et moi- même, un vendredi soir dans un bar à proximité de notre boulot, quand, commençant de parler un peu et très gentillement de cul, nous nous sommes regardés C. et moi, et nous nous sommes aussitôt compris. Dans nos regards nous avons échangé la question " jusqu'à quel point G. pourrait-il supporter notre conversation ?" et dans nos sourires nous nous sommes suggérés " on va essayer pour voir..."
Et nous nous sommes déchaînés C et moi. Des histoires de plus en plus hard, de plus en plus irréelles, des mots de plus en plus crus, des situations impossibles, irréalisables, des turpitudes comme on ne peut pas en inventer de pires...Ca devenait grotesque tant c'était exagéré!
Nous pensions que G. allait hurler, sauter de sa chaise, partir à toute vitesse, réagir avec vigueur...
Mais non, il est resté bien tranquillement à nous écouter sans rien dire, se pourléchant peut-être de nos histoires scabreuses...
Nous n'en sommes pas revenu C. et moi. Conclusion ce jour là "sous chaque homme il y a un cochon qui sommeille...."
Question temps ici c'est toujours beau.. C'est injuste, n'est-ce-pas...!!
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