lundi 31 juillet 2017

De tout, de riens....

La future sixième république aura déjà fait dans les dix morts hier au Venezuela qui se transforme de plus en plus en une dictature  bolivarienne du président Maduro puisqu'il est désormais désapprouvé par 80% de sa population et qu'il ne reste au pouvoir que grâce à l'armée et à la police.
Les Venezueliens émigrent en quantité, ont  perdu chacun en moyenne dans les huit kilos de masse corporelle par suite des privations de toutes sortes et ce pays producteur de  pétrole est en plein chaos.

Nos bolivariens, ici en France, n'en sont pas encore là, mais donnent des signes inquiétants : tenue débraillée à l'Assemblé Nationale, agressivité, exploitation du moindre incident et leur sixième république ne  vaudra guère mieux que celle du dictateur Maduro....
Ils nous disent parler au nom des pauvres, mais Mélenchon, qui est dans la politique depuis quarante ans, n'a jamais travaillé en usine, n'a jamais été chauffeur poids lourd,  prend l'avion en première classe et dispose d'un joli patrimoine, tandis que la compagne du pauvre Corbière, avocate, va être chroniqueuse à la télé chez Thierry Ardisson dans "Bonjour les terriens", par ici la monnaie....
Comme on voit, chez les bolivariens français, on nage en pleine misère et quand on invoque les pauvres, on sait de quoi on parle...

Autre sujet.
Je m'aperçois que le décès de mon père ne passe pas comme une lettre à la poste. C'est surprenant. Je m'étais autorisé, disons, à ne pas l'aimer, véritable conquête sur moi-même, il y a fort longtemps, en raison de sa dureté et de son homophobie, mais ses dernières années passées à la maison de retraite, ces dimanches où nous sommes allés nous promener jusqu'au port après avoir déjeuné ensemble, la dernière fois début mai, sa personnalité qui ne pouvait pas laisser indifférent, le fait qu'il soit resté debout jusqu'au bout du bout, sa présence rassurante et  des tas d'autres choses  font que le vide qu'il laisse me déstabilise un peu..

Tout cela va s'arranger, le temps de réorganiser et de mettre à jour mes logiciels affectifs ainsi que la bibliothèque fondamentale et enfouie qui organise ma pensée et pilote mes sensations. On appelle cela travail de deuil. Je l'appellerais plutôt travail d'accoutumance.

J'ai pu trouver quelques oreilles bienveillantes pour évacuer un peu de ma tristesse et je les en remercie...

J'ai repris ma petite vie ordinaire. Hier matin chinage à potron-jacquet...  J'en suis revenu avec ce gastéropode  et ses petits, objet attribué à Benjamin Rabier auquel on doit aussi le logo de la " Vache qui rit". L'article qui lui est consacré dans Wikipédia ne fait pas allusion à son apport essentiel à l'art de manger ces invertébrés. Discutant gravement de cet état de choses avec L., nous avons décidé de l'essayer  pour savoir si les piques sont vraiment efficaces et par conséquent, de nous enfiler cet automne, attendons que le corps ait besoin de  plus de calories,  au moins une bonne douzaine d'escargots chacun...


1 commentaire:

  1. Conseil d'un orphelin de longue date: laisse tes logiciels affectifs faire leur travail à leur rythme; un "travail de deuil" ne s'organise pas, justement parce que ce n'est pas un travail, mais un processus dans le sens d'une évolution, d'un développement.

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