mercredi 13 décembre 2017

En attendant le solstice...

Le froid commence à s'installer et les jours n'en finissent pas de raccourcir...
Novembre est habituellement le mois des déprimes, mais cette année encore ça s'est bien passé et les fêtes pointent le bout de leur nez maintenant.
Je vais entamer un tour des miens et faire une halte en l'Île pour consulter l'ophtalmo. Hier c'était le dentiste.

Cet après-midi je regardais distraitement un film de cape et d'épée, le Capitan avec Jean Marais et Bourvil. Bouches parfaites des acteurs, costumes neufs et propres, même pas de boue, éclairages impeccables, on était en pleine idéalisation d'un passé qui n'a jamais existé. Le seul film qui ait osé montrer un peu de la réalité c'est Barry Lyndon avec ses plans éclairés à la bougie, ses costumes usés et sales, quelques bouches édentées, etc... Si on sort des fantasmes d'un passé réinventé, on est obligé quelque part de reconnaître que c'est mieux maintenant. En tout cas, en ce qui me concerne, sans les nombreux soins que j'ai reçu, je ne sais pas si je pourrais encore croquer une pomme... Alors la nostalgie du passé, ce n'est pas trop pour moi...

J'ai regardé aussi la fiction consacrée à Stephen Hawking victime de la maladie de Charcot et qui tente encore, à 72 ans, pur esprit quasiment coupé du monde, d'unifier la physique de l'infiniment petit avec celle de l'infiniment grand, la mécanique quantique avec la théorie de la relativité, et d'essayer de savoir  ce qu'il en est du temps : y a t-il eu un début et y aura t-il une fin?

J'ai pensé, en voyant ce film, au livre autobiographique, "le Scaphandre et le Papillon", de Jean Dominique Bauby, qui, victime d'un locked-in syndrome, s'est retrouvé enfermé à l'intérieur de son corps avec seulement le clignement de son oeil gauche pour en sortir... Une lecture qui m'avait abasourdi...

Alors, quand j'évoque les déprimes de novembre, je trouve que je pousse un peu. Je gémis parfois, mais franchement....

1 commentaire:

  1. J'ai vu aissi le fim sur Hawking que j'ai trouvé très intéressant sans tomber dans un pathos facile. Je note le conseil de lecture.

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