Déjeuné hier avec un ancien professeur de médecine et l'ancien directeur d'une société nationale connue de tous. 84 et 88 ans, veufs tous les deux.
Etonnants de prévenances et de courtoisie l'un envers l'autre. Tout dans le tact, la mesure. Ils poursuivent ainsi une vieille amitié toute en respect de l'autre, en politesse mesurée et réchauffent ainsi leurs jours qui, sans cela, pourraient être d'une grande solitude.
J'avais pris une leçon il y a longtemps quand je fus l'amant de P. qui pratiquait cet art avec brio. Il abordait les gens l'air aimable, avec une grande courtoisie et recevait en retour ce que ses interlocuteurs avaient de meilleur à rendre. Ca n'a l'air de rien, mais c'est toute une manière d'être: considérer l'autre avant tout, le respecter et lui envoyer dès le premier abord des signes qui vont le placer dans de bonnes dispositions à votre égard. Un art, je vous dis...!
La baronne Staffe, dont je suis un lecteur amusé, en a écrit des tartines là dessus et elle a fondamentalement raison. Je suis malheureusement un de ses mauvais élèves, et bien que convaincu de l'importance de ce dont je viens de parler plus haut, je ne sais pas bien le pratiquer. J'ai encore beaucoup à apprendre dans ce domaine....
Voici la solution du jeu d'hier. C'était difficile. La tête du turc bascule quand la boule arrive.
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