Rien foutu hier. Pas même tenu un marteau. Journée glandeuse. Une visite rapide à la mer vers 17 heures. Moins de monde sur la promenade. Le week-end pascal est terminé.
Au bar, hier soir, du classique... X. a fait son numéro qu'il tient vraiment bien. C1. s'adonne au SM et traverse la France pour faire des rencontres. C2. s'est plaint de la qualité des programmes à la télé. P. va aller voir le match de rugby de coupe d'Europe samedi prochain. Quelques considérations sur le sexe avec les noirs et les asiatiques. Des développements sur la drague par les réseaux sur internet...
Cette ambiance m'a rappelé celle de février quand la longueur de l'hiver a fini d'épuiser les meilleures bonnes volontés et a tué toutes les velléités de bouger et de vouloir faire quelque chose. Le petit monde se replie alors sur lui-même, se met en état de survie, ne dit presque plus rien et attend que le temps passe. Des petits groupes s'isolent, gèrent les conversations courantes, vite épuisées elles aussi, et les mecs se pétrifient sur leur tabouret devant leur verre, assommés par le néant.
C'était presque le cas hier soir, sauf que l'été se rapproche. Cet état est tout juste transitoire: les touristes frétillants seront bientôt là....
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