Monter, descendre, marcher, rouler.... La ville est quelque part implacable: il faut toujours être en mouvement...
Mon petit voyage à Paris m'a replongé dans ces agitations là. Il y en a qui adorent: il y a toujours quelque chose à voir, quelqu'un près de vous. La vie passe plus vite, est toute de frénésie, on manque de temps, il y a tant de choses à faire....
Billevesées en ce qui me concerne. Je ne développe pas forcément une culture de l'ennui, mais le vide a aussi ses avantages: j'ai appris à être seul, à regarder le monde, à penser par moi-même, à me retirer de la circulation et quelques fois c'est bon, isolé dans l'immensité des plages landaises, de contempler le déferlement intemporel des vagues de l'océan. Ce face à face est le plus fructueux qui soit...
La mer était là, est là, sera là. On en vient, on y retournera....
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